Erevan conteste de nouveau toute pression russe sur l’Accord avec l’

ARMENIE
Erevan conteste de nouveau toute pression russe sur l’Accord avec l’UE

Le processus d’intégration en cours entre l’Arménie et l’Union
européenne n’est pas contre la Russie, son allié de longue date, a
déclaré un haut fonctionnaire du gouvernement à Erevan.

Le vice-ministre des Affaires étrangères Zohrab Mnatsakanian a déclaré
que l’accord d’association avec l’UE recherché par Erevan ne nuira pas
à la traditionnelle relation russo-arménienne. Il a nié tout lien
entre les progrès significatifs dans les négociations d’association
avec Bruxelles et une envolée récente du prix du gaz russe pour
l’Arménie et de la vente à grande échelle d’armes russes à
l’Azerbaïdjan.

« Nous devons très sérieusement tenir compte de la profondeur des
relations de l’Arménie avec la Russie` a précisé Zohrab Mnatsakanian,
qui a été le négociateur en chef arménien dans les négociations
d’association, au service arménien de RFE / RL. `Elles n’ont pas été
construites en un jour et leur fondement est assez fort`.

« Les partenaires se parlent, s’expliquent et se comprennent l’un
l’autre, et cela est vrai pour tout le monde. Et je ne vais pas lier
quelque chose avec quelque chose d’autre parce que nous avons un
partenaire en Russie, nous avons un partenaire dans l’UE, nous avons
des formes de coopération avec eux, et nous suivons notre cap de
politique étrangère dans ce cadre `.

`Nous sommes très sensibles. Nous ne pouvons pas déterminer une
direction en fonction de l’autre. Nous négocions avec nos partenaires
de l’UE d’une façon très précise et prudente », a ajouté le diplomate.

L’accord d’association, qui devrait être finalisée cet automne,
empêcher l’adhésion de l’Arménie à un nouveau bloc dirigée par la
Russie des anciennes républiques soviétiques activement promue par
Moscou.

L’ancien ambassadeur de Russie à Erevan, Viatcheslav Kovalenko, a
averti plus tôt cette semaine que le gouvernement arménien va placer
des « limites » à l’alliance avec la Russie si elle reste en dehors de
l’Union eurasienne.

Le président Serge Sarkissian a assuré aux journalistes en mars que
son administration est confrontée à aucune pression de la Russie
d’adhérer à l’Union Eurasienne.

Serge Sarkissian a parlé une semaine après ses derniers entretiens
avec le président russe Vladimir Poutine.