Shareholder of “Royal Armenia” & Dep. directors detained on chargesc

ArmInfo News Agency, Armenia
Oct 14 2005

A SHAREHOLDER OF “ROYAL ARMENIA” AND THE DEPUTY DIRECTORS OF THAT
COMPANY WERE DETAINED ON THE CHARGE OF CONTRABAND

YEREVAN, OCTOBER 14. ARMINFO. “A shareholder of “Royal Armenia”,
Gagik Hakobian, and the deputy director of that company, Aram
Kazarian, were detained on the charge of contraband,” reported the
lawyer of the “Royal Armenia” company, Gevork Minasian.

According to the report, in the beginning of 2005 a criminal case was
brought upon G. Hakobian and A. Kazarian under the statement of
“Federal Investment Group” company, the former supplier of “Royal
Armenia”. According to the statement of “Federal Investment Group”,
the direction of “Royal Armenia” company was engaged in
falsifications of invoices and underrating the goods costs. The
lawyer of “Royal Armenia” stated that the company could make no use
of such falsifications and that the purpose of starting a trial
against Mr. Hakobian and Mr. Kazarian is to dismiss the case of
“Royal Armenia” against the Customs Committee. “Royal Armenia” LTD
demanded to annul the customs value of imported coffee seeds, as for
“Royal Armenia” it is appointed from 60% to 100% higher than for
other companies. The hearing of this case is fixed on October 14, so
as the Customs Committee can substantiate the customs values. “If the
Customs Committee fails to do that, the charge of contraband will be
inconsistent. So the Customs Committee is interested in the
detainment of Mr. Hakobian and Mr. Kazarian, as the demands of ‘Royal
Armenia’ LTD can be dismissed under the new circumstances,” added the
lawyer.

Insurance payout on Armenian deaths

Financial Times,, UK
Oct 14 2005

Insurance payout on Armenian deaths
By John Thornhill in Paris

Axa, the French insurance group, is to pay $17m to compensate the
descendants of victims of the Armenian killings of 1915.

The agreement follows a lengthy class action suit pursued by Armenian
groups in the US state of California.

Under the terms of the agreement, Axa will pay $11m (9.2m, £6.3m)
into a fund to compensate the descendants of Armenian victims who had
insurance policies with companies since acquired by the French group.
It has also agreed to pay $3m to Armenian charities based in France,
with another $3m for fees.

Armenian groups hailed the decision as an important step in their
campaign to force Turkey to recognise as genocide the killings of
about 1.5m Armenians during the break-up of the Ottoman empire.
France, home to an Armenian community of more than 400,000 people,
has already done so. A similar legal deal was reached in February
between Armenians and New York Life, with the US insurance group
paying out $20m.

In 1922 the president of the French company wrote to the French
Foreign Ministry acknowledging that most of those policyholders had
been killed by Turkish soldiers.

Armenian groups have strongly opposed Turkey’s accession to the
European Union until it recognises the genocide. But EU leaders
opened accession talks with Turkey this month. Armenians claim up to
1.5m people died in 1915-18. Turkey denies genocide, and admits only
that hundreds of thousands of both Armenians and Turks died, largely
as a result of civil war and famine.

Avec la Turquie, l’Europe renonce, par Robert Badinter

Le Monde, France
jeudi 13 octobre 2005

Avec la Turquie, l’Europe renonce, par Robert Badinter
LE MONDE | 13.10.05 | 14h03 – Mis à jour le 13.10.05 | 14h03

Que le ministre britannique des affaires étrangères, Jack Straw,
triomphe est légitime. L’ouverture des négociations d’adhésion avec
la Turquie marque la victoire de la diplomatie anglaise, appuyée par
le renfort téléphonique de Mme Condoleezza Rice. Ont disparu : les
conditions ultimes que paraissait vouloir imposer, encore au mois
d’août, le gouvernement français, c’est-à-dire la reconnaissance
préalable de la République de Chypre et du génocide arménien par la
Turquie. La moindre des choses à exiger d’un candidat à l’Union,
c’est qu’il admette l’existence de tous les Etats membres de
celle-ci. Et reconnaître la vérité historique, aussi cruelle
soit-elle, est une exigence de la conscience européenne.

Encore aurait-il fallu ajouter deux autres conditions : le respect,
dans les faits, de l’égalité des femmes et des hommes, principe
fondamental de l’Union européenne, et la disparition effective de
tout traitement inhumain dans les locaux de police et les
établissements psychiatriques en Turquie. La torture sous toutes ses
formes est incompatible, non seulement avec l’adhésion, mais avec la
candidature à l’Union européenne.

Car il ne faut pas se leurrer. Depuis trente ans, aucun Etat candidat
à l’adhésion n’a été refusé par l’Union européenne. Parler de
“négociations d’adhésion” est trompeur : il s’agit plutôt d’une
longue mise en conformité de la législation du pays candidat avec les
règles et exigences communautaires. Une fois la décision de principe
prise, en l’occurrence le 3 octobre, le processus, laborieux, se
déroule et, tôt ou tard, le candidat finit par satisfaire aux
conditions fixées.

Pourquoi la Turquie manquerait-elle à cette obligation, elle qui a un
tel intérêt économique, social, culturel à intégrer l’Union
européenne, et espère que les fonds européens l’aideront
substantiellement à transformer ses régions les moins favorisées et à
moderniser ses infrastructures ? Le processus d’intégration prendra
dix ou douze années. Au terme de ce délai, si court au regard de
l’Histoire, sauf bouleversement politique en Turquie – – que nul ne
doit souhaiter – -, celle-ci deviendra membre de l’Union. Ainsi, le
désir constant du président Chirac de faire entrer la Turquie dans
l’Union européenne sera satisfait.

Pourquoi cet acharnement, cette obstination ?

Ce n’est pas pour des raisons militaires : la Turquie, au sein de
l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), est notre
alliée et celle des Etats-Unis. Elle n’envisage pas d’en sortir.

Ce n’est pas pour des raisons économiques : la Turquie est liée à
l’Union européenne, depuis 1963, par un accord de libre échange ! Et
le marché turc est ouvert aux entreprises européennes, notamment
françaises, dont les investissements vont croissants.

Ce n’est pas pour combattre le chômage. Le salaire moyen des
travailleurs turcs est inférieur à celui pratiqué dans l’Europe des
Quinze, et leurs avantages sociaux très limités. Le risque
d’accroître les délocalisations au sein du marché unique en sera
plutôt accru.

Ce n’est pas pour favoriser l’agriculture française. La population
agricole en Turquie représente environ le tiers de la population. La
moyenne, dans l’Union européenne, est de 5 %. La politique agricole
commune (PAC) devra donc nécessairement être transformée pour
permettre aux agriculteurs turcs de subsister ou de se reconvertir
dans d’autres activités.

Ce n’est pas non plus pour améliorer ou équilibrer le budget
européen. Le coût de l’intégration de la Turquie sera au moins égal à
celui des dix nouveaux adhérents à l’Union européenne.

Ce n’est pas, enfin, pour renforcer la sûreté de l’Union européenne
et de ses peuples. Rien ne justifie que l’Union européenne s’installe
en Asie mineure, sur un territoire plus vaste que celui de la France,
et établisse des frontières communes avec l’Arménie, la Géorgie,
l’Iran, l’Irak et la Syrie. Il n’y a pas de région du monde plus
chargée de tensions et de menaces que celle-là. L’Union européenne a
vocation à contribuer à sauvegarder la paix et à protéger les
populations menacées, plutôt que de se trouver directement impliquée
dans des conflits régionaux où la Turquie serait partie.

Alors, pour quels motifs irrésistibles l’Union européenne
devrait-elle intégrer en son sein la Turquie, comme membre à part
entière, plutôt que d’entretenir avec elle des liens étroits et
privilégiés dans les domaines politique, économique, culturel et
scientifique ?

Deux raisons sont avancées : la première est que l’adhésion de la
Turquie la contraindra à respecter scrupuleusement les règles de la
démocratie et les droits de l’homme. Mais ceux-ci doivent être
respectés parce qu’ils ont une valeur morale universelle et qu’ils
assurent aux peuples une condition meilleure, qu’il s’agisse de leur
sûreté, de leur dignité, ou de leur liberté.

La Turquie est membre du Conseil de l’Europe depuis un demi-siècle.
Le Conseil, appuyé sur la Cour européenne de Strasbourg, est le foyer
des libertés et des droits de l’homme en Europe, plus que l’Union
européenne, dont la vocation est d’abord politique et économique.
Certes, l’Union européenne offre à ses membres des avantages
considérables. Mais, faut-il, pour que la Turquie respecte les droits
et les libertés, particulièrement des femmes, qu’elle bénéficie des
fonds structurels de l’Union européenne ? Il suffit à la Turquie
d’honorer scrupuleusement les engagements qu’elle a contractés en
adhérant au Conseil de l’Europe. Et cette condition-là, essentielle à
nos yeux, n’a pas à être la contrepartie de quelque avantage que ce
soit, lié à l’entrée dans l’Union européenne.

Aussi, un autre motif est invoqué pour justifier ce choix : l’entrée
de la Turquie dans l’Union européenne nous protégerait contre le
risque qu’elle ne bascule dans le camp des islamistes. Le propos est
singulièrement injurieux pour le peuple turc. Musulmane et laïque,
liée à l’Union européenne et aux Etats-Unis par des rapports étroits
d’alliance et d’intérêts économiques, pourquoi la Turquie
sombrerait-elle, dans les années à venir, dans l’islamisme radical ?

Les Turcs sont un grand peuple qui a marqué l’Histoire. Ses élites
intellectuelles n’ont rien de commun avec l’obscurantisme des
prédicateurs fanatiques. Et, s’il y avait le moindre risque que la
Turquie puisse rallier la bannière de l’islam intolérant, alors le
président Chirac aurait dû refuser toute perspective d’entrée de la
Turquie dans l’Union européenne. Car, qu’adviendrait-il de celle-ci
si un des Etats membres, le plus peuplé de tous et jouissant de tous
les droits que lui accordent les traités européens, devenait un jour
la proie des islamistes radicaux ? Quelle erreur, si une telle
perspective avait quelque fondement, que d’admettre dans l’Union un
Etat qui serait porteur de telles menaces !

En vérité, l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne apparaît à
ses plus chauds partisans comme un geste symbolique de confiance à
l’égard de tous les peuples musulmans. Il leur paraît avantageux,
pour la France, qu’elle bénéficie de la sympathie que cet acte
susciterait autour de la Méditerranée. Mais, si la Turquie, grande
puissance musulmane d’Asie mineure est admise dans l’Union
européenne, pourquoi les autres Etats musulmans, ceux-là arabes du
pourtour de la méditerranée et du Proche- Orient, ne
l’ambitionneraient-ils pas ? Le projet d’une Union
euroméditerranéenne apparaît ainsi en filigrane dans le choix
d’ouvrir l’Union européenne à la Turquie. Ce serait là une erreur
stratégique.

Il ne s’agit pas de constituer l’Union européenne en un “club
chrétien”. L’Union est une organisation laïque et compte vingt
millions de musulmans en son sein. La Bosnie et l’Albanie, Etats à
majorité musulmane, sont vouées, le jour venu, à devenir membres de
l’Union. Mais ce qui s’inscrit dans la perspective de l’entrée de la
Turquie, c’est une Europe indéfinie, aux limites incertaines, vouée à
n’être qu’un espace marchand toujours plus étendu.

Ce n’est pas l’Europe puissance, apte à jouer un grand rôle sur la
scène du monde, rêvée par les pères fondateurs et les grands hommes
d’Etat européens d’hier. Dans le choix du président Chirac se mêlent
la mélancolie du renoncement et la fin d’une grande espérance.

Robert Badinter, ancien ministre de la justice, ancien président du
Conseil constitutionnel, est sénateur (PS) des Hauts-de-Seine.

Ankara veut reformer ses manuels d’histoire

Le Monde, France
12 octobre 2005

Ankara veut réformer ses manuels d’histoire
LE MONDE | 12.10.05 | 12h58 – Mis à jour le 12.10.05 | 12h58
ISTANBUL correspondance

Professeur à l’université Galatasaray d’Istanbul, l’historien Ahmet
Kuyas n’a pas à chercher loin les sources des rigidités turques sur
la question arménienne : “Moi-même, raconte-t-il, pourtant fils de
vieille famille stambouliote éclairée – et, de plus, ex-petit ami
d’une camarade de lycée arménienne – , j’ai dû attendre d’être
étudiant à Paris pour découvrir ce problème… On n’en parlait tout
simplement jamais !” Surtout pas dans les manuels scolaires, qui
souffrent, comme l’ensemble de l’enseignement en Turquie, d’une
approche sclérosée, figée dans le culte de Mustafa Kemal, Atatürk.

Tous les manuels commencent ainsi par une allocution d’Atatürk
prononcée alors que l’Empire ottoman venait d’être amputé : elle met
en garde la jeunesse contre “des malveillants à l’intérieur du pays
et à l’étranger”, voire des “traîtres” cherchant à prendre le pouvoir
“par la ruse et la force” pour “dévaster” le pays…

Cette forme de paranoïa, qui n’a pas disparu – des historiens parlent
de “syndrome de Sèvres” , inculque aux Turcs depuis des décennies
qu’ils sont entourés d’ennemis qui en veulent à leurs terres. Ce qui
explique la circulaire du ministre turc de l’éducation rappelant que
c’est “dans le cadre de la lutte contre les allégations sur le
prétendu génocide arménien” que “l’étude des allégations arméniennes,
grecques et syriaques” avait été introduite dans les programmes
scolaires.

C’est-à-dire que les manuels d’histoire, après avoir été silencieux
sur ces points polémiques, en donnent depuis deux ans la seule
version officielle – à savoir, en particulier, que des Arméniens ont
certes été tués sur le sol turc pendant la première guerre mondiale,
mais qu’un nombre plus grand de Turcs ont péri de la main d’Arméniens
alliés aux “dépeceurs” de l’Etat ottoman, qui ne serait aucunement
coupable de “génocide”. Toute mise en doute de cette version, est
taboue en Turquie, largement grce à l’ignorance générale, mais aussi
à la faveur des revendications d’une partie des Arméniens qui
veulent, non seulement une “reconnais sance” du génocide, mais aussi
“réparation” et “restitution” de terres.

Ce tabou a cependant commencé à être battu en brèche par les
historiens turcs qui ont réussi, après moult obstacles, à tenir une
conférence sur le sujet en septembre à Istanbul, avec le soutien du
premier ministre Erdogan. “Mais les positions des universitaires
prennent du temps à se frayer un chemin vers les manuels scolaires”,
relève le professeur Kuyas, spécialiste d’histoire ottomane, qui
prépare lui-même un manuel pour l’équivalant des classes de première
– sur la période 1839-1939. Un autre, pour les terminales (l’histoire
de 1939 à nos jours) a été publié il y a deux ans, avec l’aide du
Tüsiad, le “Medef” turc. Traduit en grande partie des manuels
d’Hachette – moins les chapitres sur la France remplacés par ceux sur
la Turquie – , il a connu un succès immédiat et fut réimprimé, puis
copié en CD-ROM.

“Les manuels turcs officiels ne consacrent que 10 % à l’histoire
mondiale et tout le reste à l’histoire des Turcs. Nous, nous faisons
le contraire”, dit M. Kuyas. Mais cette nouvelle production ne peut
être utilisée par les enseignants qu’à titre de “livres
complémentaires” aux manuels officiels. Et leur succès reste très
largement limité aux lycées d’élite, souvent des établissements
privés – mais pas toujours, le critère étant les enseignants
eux-mêmes, selon qu’ils aient voyagé ou non à l’étranger, connu les
systèmes éducatifs modernes, etc.

“Quasiment tous nos parents d’élèves, enseignants et étudiants sont
d’accord sur le fait que nos enfants méritent mieux que le système
actuel. (…) L’idéologie doit céder la place à la connaissance et à
l’éthique” , a cependant reconnu le ministre turc de l’éducation.

Husseyin Celik a précisé que “l’éducation est un point-clé pour
l’entrée dans l’UE”, alors même que l’éducation reste à la discrétion
des Etats membres. Evoquant “l’indispensable révision des programmes
(…) en conformité avec les standards” de ces Etats, il a aussi
annoncé avoir commencé ce travail de révision avec la participation
d’experts européens et en consultant des dizaines d’ONG. Ce qui ne
garantit pas les résultats, mais traduit au minimum la prise de
conscience des changements de taille à opérer.

Sophie Shihab
Article paru dans l’édition du 13.10.05

Orhan Pamuk, bete noire des autorites turques

Libération, France
Mardi 11 octobre 2005

Orhan Pamuk, bête noire des autorités turques

Orhan Pamuk, 53 ans, qui recevra à la Foire de Francfort le 23
octobre le prestigieux Prix de la paix des libraires allemands, doit
être jugé le 16 décembre à Istanbul pour «insulte délibérée à
l’identité turque» pour avoir évoqué le génocide arménien
(1915-1917). Dans un magazine suisse, Pamuk, avait affirmé qu’«un
million d’Arméniens avaient été tués en Turquie». Il risque de six
mois à quatre ans de prison. Très lu dans son pays où il a autant
d’admirateurs que de détracteurs, Orhan Pamuk s’est attiré la foudre
des nationalistes turcs pour sa défense des causes arméniennes et
kurdes.

Deux textes de soutien à l’auteur du «Livre noir», du «Chteau blanc»
ou «Neige» (lire la critique parue dans «Libération» ) circulent
actuellement en France. «Les poursuites engagées contre lui par le
ministère turc de la Justice sont une attaque délibérée contre toute
liberté d’expression si elle s’écarte de la vérité officielle sur les
pages les plus sensibles du passé. Elles sont aussi une provocation
contre les Européens et leurs valeurs», selon le premier texte. Son
«procès ne doit pas avoir lieu. Nous demandons aux chefs d’Etat et de
gouvernement européens, qui, le 3 octobre, ont ouvert les
négociations d’adhésion (de la Turquie à l’Union européenne, ndlr),
d’exiger du gouvernement turc qu’il abandonne ses poursuites et cesse
de se servir de son Code pénal pour imposer sa vision de l’Histoire»,
demande le texte. Laure Adler, Samir Amin, Michel Deguy, Alain
Finkielkraut, Antoine Gallimard, Christophe Girard, Benoîte Groult,
Nancy Huston, Liana Levi, Françoise Nyssen, Serge Rezvani, Jean-Marie
Rouart ou Lydie Salvayre figurent parmi les signataires.

Armenia to represent CE mins’ committee at cultural dialogue conf.

ARKA News Agency
Oct 14 2005

ARMENIA TO REPRESENT CE MINISTERS’ COMMITTEE AT CULTURAL DIALOGUE
CONFERENCE

YEREVAN, October 14. /ARKA/. Armenia’s representative Christian
Ter-Stepanyan will represent the CE Ministers’ Committee at the
“Cultural Dialogue” conference in Faro, Portugal, on October 27-28,
as part of the 50th anniversary of the European cultural convention.
The goal of the conference is forming political approaches that will
serve as a basis for the CE’s strategy of developing cultural
dialogue within the European community and between Europe and the
rest of the world. The conference participants are to specify the
directions of implementing the strategy by means of intergovernmental
cooperation between the signatories to the European cultural
convention. The CE is for the first time elaborating clear mechanisms
of cultural dialogues. A number of documents are to be signed at the
conference. Also, the CE Ministers’ Committee decided to open a
framework convention “On values of cultural heritage” in Faro.
Christian Ter-Stepanyan is the RA permanent Representative to CE and
Head of the CE reporter group for education, culture, sport, youth
affairs and ecology. P.T. -0–

US Armenian scientist Krikorian conferred honorable title at RA NAS

Noyan Tapan News Agency
Oct 14 2005

AMERICAN ARMENIAN SCIENTIST NERSES KRIKORIAN CONFERRED TITLE OF
HONORABLE DOCTOR OF RA NAS

YEREVAN, OCTOBER 14, NOYAN TAPAN. Nerses Krikorian, well-known
American Armenian specialist of nuclear chemistry, was conferred a
title of an honorable doctor of RA National Academy of Sciences
(NAS). As Noyan Tapan was informed by RA NAS Press Service,
N.Krikorian’s great contribution to prevention of proliferation of
nuclear weapons was highlighted at the October 11 solemn sitting at
the academy.

Scientist’s main activity was connected with the Los Alamosi national
laboratory where he was engaged in obtaining of superpure uranium.
His scientific elaborations were successfully used during cosmic
flights to the planet of Mars. N.Krikorian has been actively engaged
in public activity over the past years.

Some programs on the line of the International Scientific and
Technical Center are implemented in Armenia with Nerses Krikorian’s
immediate participation. He received the highest prize of Los Alamosi
national laboratory, is the author of 6 scientific licences
registered by the Atomic Energy Commission of US State Department.

From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress

Int’l opp continues to mount against Caucasus railroad proposal

Noyan Tapan News Agency
Oct 14 2005

INTERNATIONAL OPPOSITION CONTINUES TO MOUNT AGAINST CAUCASUS
RAILROAD PROPOSAL THAT BYPASSES ARMENIA

WASHINGTON, OCTOBER 14, NOYAN TAPAN – ARMENIANS TODAY. The European
Commission has added its voice to the growing international
opposition to a Caucasus railroad proposal by the Turkish government
that would, if built, institutionalize Turkey’s border closure with
Armenia, reported the Armenian National Committee of America (ANCA).

The Commission’s position was articulated this week by the
Directorate General for Transport and Energy. In explaining why the
European Union would not support the creation of this rail line, the
Directorate noted that its construction was both unnecessary and
inefficient in light of the existing railroad connecting Kars,
Gyumri, and Tbilisi. This line, which passes through Armenia, was
effectively shut down more than a decade ago by Turkey’s imposition
of its blockade of Armenia, which continues to this day.

The Commission’s adoption of this position comes in response to a May
21st letter from Armenian Foreign Minister Vardan Oskanian to Jacques
Barrot, Deputy Chairman of the European Commission. In this letter,
the Foreign Minister outlined the destabilizing implications of the
proposed route bypassing Armenia, and stressed the willingness of the
government of Armenia to cooperate in the reactivation of the
existing Kars-Gyumri-Tbilisi railway, which remains fully functional
but unused due to the unilateral Turkish blockade.

“We welcome the wise position taken by the European Commission
against Turkey’s most recent effort to effectively institutionalize
its border closure with Armenia. The well founded concerns raised by
the Commission reflect and reinforce those being addressed in the
U.S. Congress by the South Caucasus Integration and Open Railroads
Act,” said ANCA Executive Director Aram Hamparian. “In pressing
forward so recklessly with this politically motivated proposal,
Turkey openly disregards the Administration’s repeated calls to end
its decade-long border closure with Armenia. Clearly, this disregard
must be recognized and reckoned with by the U.S. Congress, which
should, in the coming weeks, act in an urgent and decisive manner to
check Turkey’s growing indifference to U.S. priorities in the
region.”

On July 21st, Armenian Caucus Co-Chairs Joe Knollenberg (R-MI) and
Frank Pallone (D-NJ), along with Rep. George Radanovich (R-CA),
introduced legislation addressing this issue by barring U.S.
financing for such rail projects circumventing Armenia. The ANCA
welcomed this bipartisan effort, noting that it would protect U.S.
taxpayers from subsidizing a totally unnecessary and regionally
destabilizing proposal by Turkey aimed at isolating Armenia. The
measure, known as the “South Caucasus Integration and Open Railroads
Act of 2005” (H.R.3361), currently has 39 House cosponsors and is
gaining support from both sides of the aisle.

The text of the legislation notes “the exclusion of Armenia from
regional economic and commercial undertakings in the South Caucasus
undermines the United States policy goal of promoting a stable and
cooperative environment in the region.” In its operative section, the
legislation prohibits U.S. assistance “to develop or promote any rail
connections or railway-related connections that do not traverse or
connect with Armenia, but do traverse or connect Baku, Azerbaijan;
Tbilisi, Georgia; and Kars, Turkey.” Specific forms of U.S.
assistance prohibited would include: foreign economic and development
aid, Overseas Private Investment Corporation, Trade and Development
Agency, and the Export-Import Bank.

The ANCA raised this issue publicly as early as June 10th of this
year in a question to Foreign Minister Oskanian, during a briefing at
the National Press Club. Minister Oskanian expressed concern that
this would be a wasteful undertaking for the international community.
He said that they [Turkey] are “planning on spending something from 0
million to billion to put that railroad in place.”

The Minister closed his comments, by stressing that, “This is in no
one’s interest – not the U.S. or European Union or the countries
involved. I have raised this issue with the Administration and they
understand, they promised to follow this, and to try to talk them
[the Turkish government] out of engaging in this type of senseless,
useless activity.”

Ombudsman dissatisfied with refusal of govt to apply Inst. Mandate

ArmInfo News Agency, Armenia
Oct 14 2005

ARMENIAN OMBUDSMAN DISSATISFIED WITH THE REFUSAL OF ARMENIAN
GOVERNMENT TO FULLY SATISFY APPLICATION OF OMBUDSMAN INSTITUTION

YEREVAN, OCTOBER 14. ARMINFO. Armenian Ombudsman Larisa Alaverdyan
is dissatisfied with the refusal of the Armenian Government to fully
satisfy the application of Ombudsman Institution.

Speaking at the Armenian Parliament Friday she said the Institution
applied for 141 million AMD, meanwhile the Government has agreed to
allocate only 130 million AMD. She stressed the necessity for
replenishment of the Ombudsman’s Staff with 5 employees for the
increasing number of applications (12% in 2005). Besides, the issue
of representing the Institution in Shirak, Syunik and Gegharkunik
regions still needs solution. Larisa Alaevryan said the average wages
of an employee of the Ombudsman Institution is 90,000 AMD. The draft
state budget for 2006 has ignored this problem.

Meanwhile, Armenian Minister for Finance and Economy Vardan
Khachatryan said financing of the Ombudsman Institution is not prior
for the Government. The more so as state allocations to the other
ministries or departments have not increased as much as those of the
Ombudsman Institution. Annual allocations for the latter rise by 30%.
Besides, V. Khachatryan disagreed with the size of the wages
presented by Larisa Alaverdyan. The minister said Ombudsman
Institution employees receive 102,000 AMD monthly wages.

Latest model of Lada on sale in Armenia

ArmInfo News Agency, Armenia
Oct 14 2005

LATEST MODEL OF LADA ON SALE IN ARMENIA

YEREVAN, 14.10.05.ARMINFO. “KALINA” Latest Model of Lada is being
sold in Armenia.

Ashot Shahmouradian, deputy head of “Armenia Lada” CJSC informed
Arminfo that recently three “Kalinas” were brought to Armenia to
advertise them in Armenia. The sale of Lada’s latest model will begin
in 2006. Mr. Shahmouradian said that it is planned to sell several
hundreds of such cars in Armenia annually. It’s worth mentioning that
“Kalina” will be very convenient for Yerevan’s streets and will cost
as mush as the tenth model of Lada, i.e. $7800. “Kalina,” as well as
the rest of the cars sold by Armenia Lada” may be purchased in
installments and with guarantee services. The new model surpasses the
previous ones by its design and comfortable cabin. It is equipped
with an engine of 1,6 litres with 18th version of valve. “Armenia
Lada,” official dealer of “VAZ” accepts orders for the new car
already today.