Un Beau Concert Consacre A L’Armenie

UN BEAU CONCERT CONSACRE A L’ARMENIE

Le Telegramme, France
18 juin 2007 lundi

Depuis un recent voyage en Armenie, le Quintette a vents de Bretagne
entend bien defendre la musique et les compositeurs de ce pays.

Samedi soir, a l’auditorium, la formation et bon nombre de professeurs
du Conservatoire jouaient des musiques ramenees de la-bas.

Pour Alain Ehkirch, l’Armenie est devenue une " cause ". Afin de
sensibiliser le public aux evenements passes et presents ayant marque
ce pays, le flûtiste avait place a l’entree de l’auditorium des cartes
geographiques, plusieurs reproductions de peintures et des biographies
de musiciens au programme. " J’espère que ces documents provoqueront
quelques questions auxquelles je repondrais volontiers, confiait le
musicien a la pause ". Le public ne s’etait pas deplace en masse mais
une famille armenienne, etablie a Quimper, avait tenu a etre presente.

Musiques a decouvrir

Jean-Pierre Cuisinier, a la guitare, Alain Ehkirch, a la flûte,
interpretaient pour debuter, le charmant " Amasia " de Boutros.

L’ambiance orientale, le charme de cette musique a la fois dynamique
et reveuse, seduisaient. Helas, Alain Ehkirch, cassait ces jolies
impressions en revelant qu’il s’agissait la d’une musique pleine de
" cliches ". Une valse " rare et unique " d’Aram Khatchatourian,
très joliment interpretee a la guitare par Jean-Pierre Cuisinier,
precedait trois superbes et très classiques preludes pour le piano
de Bagdasarian. Le triptyque de Paloyan, le trio pour clarinette,
violon et piano d’Aram Khatchatourian, avaient des accents plus
audacieux et surtout plus contemporains.

Place au Quintette

Après la pause, le Quintette a vents proposait des ~uvres diverses. "
Les miniatures de Komitas ", aux accents populaires et joyeux, avaient
un charme fou, tout comme le beau et très sensible " Quintette opus 13
", de Djambazian. Un ravissant bis, d’ombre et de lumière clôturait
cette longue soiree aux couleurs orientales.

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