Pas de condition "Genocide" pour l’adhesion

La Tribune , France
28 septembre 2006

PAS DE CONDITION " GÉNOCIDE " POUR L’ADHÉSION

Àsix semaines de l’adoption du rapport de la Commission européenne
sur l’évolution de la situation en Turquie, le Parlement européen a
invité Ankara à accélérer sa marche vers la démocratie, le respect
des droits de l’homme et des libertés individuelles et collectives.
Les députés l’ont surtout pressée d’étendre sans délai l’union
douanière à Chypre et d’ouvrir ses ports et ses aéroports aux navires
et bateaux de cet État membre. Sous peine, comme l’avait évoqué le
Conseil européen au mois de juin, d’" implications sérieuses " pour
la négociation d’adhésion en cours, qui " pourrait même être arrêtée
". En revanche, le rapport du démocrate-chrétien néerlandais Carmiel
Eurlings, adopté par 429 voix contre 71, n’a pas retenu la
proposition, vue d’un bon oeil par les députés UMP, de faire de la
reconnaissance du génocide arménien une " condition préalable " à
l’adhésion à l’Union européenne. Le texte se borne à encourager une
clarification par des historiens turcs et arméniens, sous l’égide de
l’ONU.

L’Europe recule sur le genocide armenien

Le Figaro, France
28 septembre 2006

L’Europe recule sur le génocide arménien

UNION EUROPÉENNE. Les eurodéputés ont sommé la Turquie, hier, de
relancer les réformes en vue des négociations d’adhésion à l’UE, mais
ont fait marche arrière sur le génocide arménien. Pour le Parlement
européen, la reconnaissance par la Turquie du génocide de 1915 ne
doit pas être une « condition préalable » à l’adhésion d’Ankara,
jugeant qu’une telle position serait « contre-productive ». Le
Parlement s’est contenté de souligner qu’il était « indispensable
qu’un pays sur le chemin de l’adhésion reconnaisse son passé ».

Textes sur =?unknown?q?l=27Arm=E9nie_et?= les intermittents dans la

Agence France Presse
27 septembre 2006 mercredi 5:41 PM GMT

Textes sur l’Arménie et les intermittents dans la "niche" PS le 12 octobre

PARIS 27 sept 2006

Le groupe socialiste à l’Assemblée nationale a annoncé mercredi qu’il
consacrerait sa "niche" (séance d’initiative parlementaire) du 12
octobre à l’examen d’une proposition de loi sur le génocide arménien
et d’une autre sur le statut des intermittents du spectacle.

Examinée le 18 mai 2006, la proposition de loi PS réprimant la
négation du génocide arménien de 1915, n’avait pas pu être soumise au
vote, dans le temps imparti au débat, en raison d’une bataille de
procédure.

La proposition de loi, qui divise les groupes politiques au-delà du
clivage droite-gauche et avait provoqué la colère de la Turquie, vise
à compléter par un volet pénal la loi du 29 janvier 2001 par laquelle
la France reconnaît le génocide arménien.

Elle fait de la négation du génocide un délit punissable d’un an
d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende.

La proposition sur les intermittents vise à trouver une solution à
propos de leur régime. Depuis 2003, les intermittents du spectacle
protestent contre le durcissement des conditions d’accès à leur
régime spécifique d’assurance chômage.

Ils rejettent le nouveau protocole négocié le 18 avril dernier,
qu’aucun syndicat n’a ratifié depuis.

Chirac lie implicitement l’adhesion turque/l’UE a la reconnaissance

Agence France Presse
27 septembre 2006 mercredi 5:24 PM GMT

Chirac lie implicitement l’adhésion turque à l’UE à la reconnaissance
du génocide arménien

Jacques Chirac a implicitement lié l’adhésion de la Turquie à l’Union
européenne à la reconnaissance du génocide arménien, affirmant qu’il
s’agit de "l’esprit même de la construction européenne", dans une
interview aux "Nouvelles d’Arménie" rendue publique mercredi par le
mensuel.

M. Chirac doit effectuer, de vendredi à dimanche, la première visite
d’Etat d’un président français dans cette ex-république soviétique du
Caucase du Sud.

La France s’est toujours refusée à établir un lien direct entre les
deux questions, les Européens n’ayant pas fait de la reconnaissance
du génocide arménien de 1915 une condition de l’entrée d’Ankara à
l’UE.

La Turquie a entamé en octobre 2005 des négociations en vue d’une
entrée dans l’UE dans dix ou quinze ans.

Rappelant qu’il était à ses yeux "essentiel" que la Turquie reste
ancrée à l’Occident, M. Chirac, interrogé sur le génocide, a souligné
que "l’Europe, c’est d’abord un effort de réconciliation, de paix, de
respect et d’ouverture aux autres", ajoutant que cela "s’est traduit
toujours et partout par un effort de mémoire".

"Même si c’est un processus long et difficile, j’ai confiance dans la
capacité de la Turquie à mener ce devoir de mémoire à son terme, car
l’enjeu, c’est l’esprit même de la construction européenne", a
déclaré le chef de l’Etat.

Les Arméniens estiment que jusqu’à 1,5 million des leurs ont péri
dans un génocide orchestré par l’Empire ottoman entre 1915 et 1917.
Ankara affirme que des massacres ont été commis de part et d’autre et
récuse les accusations de génocide.

Jacques Chirac a par ailleurs appelé l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui
se disputent depuis près de 20 ans l’enclave du Nagorny-Karabakh, à
avoir "l’audace de la paix" en saisissant les propositions des pays
médiateurs.

Les eurodeputes =?unknown?q?sev=E8res?= sur les reformes, moins sur

Agence France Presse
27 septembre 2006 mercredi 2:21 PM GMT

Turquie: les eurodéputés sévères sur les réformes, moins sur le
génocide arménien (PAPIER GENERAL)

Par Amélie BOTTOLLIER-DEPOIS

STRASBOURG (Parlement européen) 27 sept 2006

Les eurodéputés ont sommé mercredi la Turquie de respecter ses
engagements envers l’UE et de relancer les réformes, mais ont fait
marche arrière sur le génocide arménien, en ne faisant plus de sa
reconnaissance une condition pour l’entrée de la Turquie dans l’UE.

"C’est un texte ferme mais équitable, parce que nous faisons passer
nos engagements et nos préoccupations et que nous demandons à la
Turquie de faire preuve d’engagement et de volontarisme", a estimé le
député conservateur néerlandais Camiel Eurlings, rapporteur de la
résolution non contraignante adoptée mercredi par les députés.

Dans ce texte adopté à une large majorité (429 voix pour, 71 contre
et 125 abstentions), les députés préviennent la Turquie qu’elle
s’expose à un gel de ses négociations d’adhésion à l’UE, commencées
en octobre 2005.

Un "manque de progrès" sur l’application par Ankara de son union
douanière avec tous les Etats membres de l’UE, Chypre compris, aurait
"des implications sérieuses en ce qui concerne le processus de
négociation et pourrait même l’arrêter", précise en effet la
résolution.

La Turquie, dont l’éventuelle adhésion dans dix ou quinze ans suscite
de plus en plus de réticences dans l’UE, a signé en juillet 2005 le
protocole dit d’Ankara qui étend son union douanière avec l’UE aux
dix Etats membres entrés dans l’UE en 2004, dont la partie grecque de
l’île divisée de Chypre.

Mais Ankara refuse d’appliquer cet accord à la partie chypriote
grecque, qu’elle ne reconnaît pas, et ne laisse pas entrer les
navires et avions chypriotes dans ses ports et aéroports.

De nombreux responsables européens ont déjà prévenu que cette
question, qui sera abordée dans le prochain rapport de la Commission
européenne sur la Turquie le 8 novembre, pourrait provoquer une crise
dans les relations UE-Turquie d’ici la fin de l’année.

En revanche, les députés ont adouci le texte en repoussant un
paragraphe qui aurait fait de la reconnaissance du génocide arménien
une condition préalable à l’adhésion turque.

Dans une résolution du 28 septembre 2005, les députés avaient
pourtant réclamé cette condition préalable. La commission des
Affaires étrangères du Parlement l’avait encore maintenue il y a
trois semaines, provoquant la colère des autorités turques.

Quelques heures avant l’adoption de la résolution du Parlement
mercredi, le Premier ministre turc a encore appelé l’UE à adopter une
position "juste et objective" envers son pays et à ne pas lui imposer
de "nouveaux critères" d’adhésion.

"Nous avons vu de quelle façon le texte (voté en commission des
Affaires étrangères) a été vu en Turquie, nous ne sommes pas
aveugles", a expliqué Camiel Eurlings, estimant que cette exigence du
Parlement, non requise par l’UE, était "contre-productive".

Le texte adopté mercredi est "plus crédible, parce qu’il est à la
fois très ferme et juste", a ajouté le Néerlandais.

Le Parlement s’est donc contenté de souligner qu’il était
"indispensable qu’un pays sur le chemin de l’adhésion aborde et
reconnaisse son passé", appelant Ankara à "faciliter" le travail des
chercheurs sur le sujet.

Les Arméniens estiment que jusqu’à 1,5 million des leurs ont péri
dans un génocide orchestré par l’Empire ottoman entre 1915 et 1917.
Ankara affirme que des massacres ont été commis de part et d’autre et
récuse les accusations de génocide.

Alors que la simple évocation du génocide arménien est souvent
utilisée par la justice turque pour poursuivre écrivains et
journalistes, le Parlement, reprenant des positions largement
partagées au sein de l’UE, a également dénoncé les violations de la
liberté d’expression en Turquie.

Il a également demandé des progrès en matière de liberté religieuse
et de droits des minorités.

D’une manière générale, les eurodéputés ont "déploré le
ralentissement du processus de réforme au cours de l’année passée" et
"demandé instamment à la Turquie de relancer" ce processus dans les
semaines à venir.

Chirac invite Devedjian en Armenie

Le Figaro, France
27 septembre 2006

Chirac invite Devedjian en Arménie

Élysée. Jacques Chirac effectue, de vendredi à dimanche, une visite
en Arménie, le premier voyage d’un président français dans cette
ancienne République de l’URSS, indépendante depuis 1991. Parmi les
parlementaires invités figure Patrick Devedjian, d’origine arménienne
et opposant farouche à l’entrée de la Turquie dans l’Union
européenne.

Armenia & US Formally Inaugurate $235 Million Rural Development Prgm

EMBASSY OF THE UNITED STATES OF AMERICANEWS RELEASE
1 AMERICAN AVENUE
YEREVAN, ARMENIA
TELEPHONE (+374 10) 464700
FAX (+374 10) 464742
E-MAIL: [email protected]

September 29, 2006
ARMENIA AND U.S. FORMALLY INAUGURATE $235 MILLION RURAL DEVELOPMENT PROGRAM
On September 29, 2006, the five year Millennium Challenge anti-poverty
development program agreed to earlier this year by the United States and
Armenia was officially inaugurated with an exchange of letters. In a
ceremony held at the Ministry of Finance and Economy, Finance Minister
Vardan Khachatryan and Alex Russin of the Millennium Challenge Corporation
exchanged letters which formally inaugurate the $235 million anti-poverty
program.
The Armenian Compact is designed to reduce rural poverty through a
sustainable increase in the economic performance of the agricultural sector.
Armenia plans to achieve this goal through a five-year program of strategic
investments in rural roads, irrigation infrastructure and technical and
financial assistance to improve the supply of water and to support farmers
and agribusinesses. The Program will directly impact approximately 750,000
people, or an estimated 75 percent of the rural population, and is expected
to reduce the rural poverty rate and boost annual incomes.
The Compact includes a $67 million project to rehabilitate up to 943
kilometers of rural roads, more than a third of Armenia’s proposed Lifeline
road network. When complete, the Lifeline road network will ensure that
every rural community has road access to markets, services, and the main
road network. Under the Compact, the Government of Armenia will be required
to commit additional resources for maintenance of the road network. The
Compact also includes a $146 million project to increase the productivity of
approximately 250,000 farm households (34% of which are headed by women)
through improved water supply, higher yields, higher-value crops, and a more
competitive agricultural sector.

Millennium Challenge Corporation (MCC), a U.S. government corporation
designed to work with some of the poorest countries in the world, is based
on the principle that aid is most effective when it reinforces good
governance, economic freedom, and investments in people that promote
economic growth and elimination of extreme poverty.

Leader of Turkish Armenian community writes Erdogan about concerns

Ana sayfa
Sunday, October 01, 2006
Leader of Turkish Armenian community writes Erdogan about concerns

The leader of the Armenian Orthodox community in Turkey, Patriarch Mesrob
II, has written a letter to Prime Minister Recep Tayyip Erdogan expressing
discomfort with what he called the "indexing of the Armenian communities’
concerns on those of the Greek Orthodox community." Mesrob II’s letter comes
following a week in which the subject of "reciprocity" between Turkey and
Greece on the subject of the internal treatment of eachothers’ ethnic
minorities has been a focus of parliamentary debate.

In his letter to Erdogan, Mesrob II expressed the following: "The Armenian
community is seriously concerned that its matters are being indexed on those
of the Greek Orthodox community…..We think that we are being victimized on
account of struggles between Turkey and Greece."

Mesrob II also touched on the question of education for children of Armenian
citizenship living in Turkey, noting that due to tolerance displayed by the
leaders of the Turkish Republic, there are currently 30 to 40 thousand
Armenian citizens living here. The religious leader pushed Erdogan to allow
the children of Armenian citizens to be allowed to study in Armenian schools
under the provision of the National Education Ministry, which are currently
only for citizens of the Turkish Republic.

Cascade Credit Helps Develop Sound Securities Market with USAID

EMBASSY OF THE UNITED STATES
YEREVAN, ARMENIA
Cascade Credit Helps Develop Sound Securities Market with USAID Support

News Release
Cascade Credit
5 H. Kochar Str.Yerevan, 0033, Republic of Armenia,
Phone: + 37410 27.87.76 or 26.55.28, Fax: + 37410 27.82.21, Email:
[email protected]
Cascade Credit Universal Credit Organization issued short-term debt
instruments the proceeds of which will be primarily used for on-lending to
quality Armenian producers in need of export finance.
Yerevan, Armenia (September 28, 2006) – Cascade Credit has issued USAID
guaranteed bonds intended to spur development of short-term corporate debt
securities in Armenia and to ultimately help develop a sound securities
market, thereby enhancing financial intermediation in Armenia. The ceremony
set to mark the placement of the initial tranche of Cascade Credit UCO CJSC
debt securities and the conclusion of the Securities Markets Strengthening
Activities Project of the United States Agency for International Development
took place at the trading hall of Armenian Stock Exchange, September 28,
2006.
Cascade Credit is 100% owned by Cascade Capital Holdings, which in turn is
owned by the Cafesjian Family Foundation.
Cascade Credit CJSC, a Non-Banking Financial Institution works to introduce
a range of financial products and concepts that are specifically tailored
for Armenia and aims at becoming a major innovative financial intermediation
player in Armenia with a special focus on identifying market inefficiencies
and eliminating them through profitable strategies.
"This is a significant event for Cascade Credit, which in the last two years
has been devoting considerable efforts to make it happen. The first non-bank
public debt issuance in Armenia is a small, but nevertheless significant
step to sophisticated public debt market in the country."- noted Garegin
Gevorgyan, Cascade Credit CEO.
The USAID credit enhancement is a risk-sharing guarantee covering 50% of the
risk of loss of principal arising from a default on the bonds. Cascade
Capital Holdings CJSC also shares the risk by covering 100% of the risk of
loss of principal arising from a default on the bonds.
"We are proud to support Cascade Credit in this pioneering Armenian capital
market development and hope that many companies will follow suit in raising
capital through bonds. In addition, the secondary trading of these bonds on
ARMEX will bring further transparency to the financial market." – Karoly
Okolicsanyi, USAID, Program Manager.
Cascade Investments is the underwriter for the bonds and will also be
actively engaged in secondary trading.
"It is the first fully registered public offer of securities in the local
market. Cascade Investments will maintain market for these notes to provide
liquidity. We are pretty sure that continuation of Cascade Credit issuance
and gradual involvement of other quality issuers will finally establish
viable capital markets in Armenia." – stated Haik Papian, Cascade
Investments CEO.
Cascade Capital Holdings (CCH) was established by the Cafesjian Family
Foundation in 2004 to create and manage a group of commercial financial
services companies operating to western standards. The main goals of CCH are
to facilitate and support investments into Armenia and the Caucasus, improve
standards of trust, service and innovation across the domestic financial
services sector and introduce a comprehensive, integrated and innovative
product range. Cascade Capital Holdings´ other operating units include
Cascade Bank, Cascade Equity Managers, Cascade Insurance and Cascade
Investments.
CCH receives technical assistance from the United States Agency for
International Development (USAID), as well as support from other US
Government Agencies, including the Development Credit Authority (DCA). CCH
also enjoys a growing relationship with the European Bank for Reconstruction
and Development (EBRD).
092806.php
Cascade Credit, 5 H. Kochar Str. Yerevan 0033, Republic of Armenia, phone: +
37410 27.87.76 fax: + 37410 27.82.21, e-mail: [email protected], web:

http://www.usa.am/news/2006/september/news
www.cascredit.com
www.cascredit.com

CR: Turkish Penal Code–Elif Shafak’s Trial

[Congressional Record: September 26, 2006 (House)]
[Page H7351]
>From the Congressional Record Online via GPO Access [wais.access.gpo.gov]
[DOCID:cr26se06-50]

TURKISH PENAL CODE–ELIF SHAFAK’S TRIAL

Mr. PALLONE. Mr. Speaker, last week Turkey put renowned novelist Elif
Shafak on trial for charges that she insulted Turkishness because the
character in her latest book refers to the deaths of 1.5 million
Armenians in 1915 as genocide. Nine months pregnant, Shafak was forced
to defend herself, or, more specifically, a fictional character in her
book, to prevent going to jail.
Although Shafak was acquitted, Turkey continues to use forms of
intimidation to deny its citizens their right to freedom of expression.
It lobbies for its so-called rightful role in the international
community, yet it does not live up to democratic principles and
standards.
Mr. Speaker, in 1915 a systematic and deliberate campaign of genocide
perpetrated by the Ottoman Empire against Armenians occurred. Over the
following 8 years, over 1.5 million Armenians were tortured and
murdered, and more than half a million were forced from their homeland
into exile. To this day the Republic of Turkey refuses to acknowledge
the fact that this massive crime against humanity took place in the
name of Turkish nationalism.
When it comes to facing the judgment of history about the Armenian
genocide, Turkey has chosen to trample on the rights of its citizens to
maintain its lies. The trial of Ms. Shafak is a perfect example of the
depths the Turkish authorities will go in order to deny the Armenian
genocide. Their refusal simply has no limits.
Article 301 of the Turkish penal code was used against Shafak. It is
the same law that was used against another author, Orhan Pamuk, in
2005. It states that any person who, quote, insults the republic can be
jailed for between 6 months to 3 years.
Mr. Speaker, more than 60 similar cases have been brought against
writers and artists in Turkey. The law is being used to silence
political voices in the country. In this instance, it disturbingly was
used to charge a made-up character in a book.
Mr. Speaker, I am extremely pleased that the European Parliament’s
Foreign Affairs Committee, on September 4, insisted Turkey make
substantial changes in many areas before the nation could ever be
accepted as a member of the European Union. On September 4, that
Foreign Affairs Committee of the European Parliament announced that
Turkey had failed to align its laws with the European Union standards,
and in particular, it noted Turkey’s lack of recognition of the
Armenian genocide, its illegal occupation of the northern third of
Cyprus, religious inequality and its oppressive penal code. But Turkish
authorities continue to deny their citizens the freedoms that Americans
and other democracies across the world value so greatly. Without them,
a true democracy does not exist.
Until Turkey can guarantee key principles of a democracy, it should
not be allowed to join the European Union. In addition, Turkey needs to
abide by international law in its dealings with its neighbors. Turkey
continues the illegal blockade of Armenia. It refuses entrance of goods
from Cyprus to its ports.
Mr. Speaker, the Turkish Prime Minister is expected to visit with
President Bush sometime in early October, in the next few weeks. In
light of these latest events, in light of the report of the Foreign
Affairs Committee of the European Parliament, I would encourage the
Bush administration to insist that Turkey clean up its act, both with
regard to suppression of the rights of its own citizens, and illegal
and aggressive acts against its neighboring countries.