Visite de Calmy-Rey en Turquie Une occasion de “tourner la page”

Schweizerische Depeschenagentur AG (SDA)
SDA – Service de base français
29 mars 2005

Visite de Micheline Calmy-Rey en Turquie Une occasion de “tourner la
page”, pour Ankara Encadré

Ankara (ats) Le voyage de Micheline Calmy-Rey en Turquie permettra de
“tourner la page” sur les “malentendus” qui grèvent les relations
entre les deux pays depuis 2003, estime l’ambassadeur turc à Berne.
La cheffe de la diplomatie suisse pourra voir la situation réelle
dans le pays, selon lui.

L’ambassadeur Alev Kiliç souhaite une meilleure “compréhension
mutuelle”, qui permette de “prévenir d’éventuels malentendus futurs”.
Il pense que les rencontres agendées donneront “un nouvel essor” aux
procédures de consultation mises en place en 2001 entre les
ministères des affaires étrangères des deux pays.

Pour lui, la communauté turque vivant en Suisse, qui est “intégrée”,
joue un rôle de “pont” à cet égard. Un déplacement en Turquie de la
cheffe du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), prévu
en 2003, avait été annulé après que le Grand conseil vaudois avait
reconnu le génocide arménien.

“Réparer les liens”

Au deuxième jour de son voyage, Mme Calmy-Rey a prévu de se rendre à
Diyarbakir, dans le sud-est kurde. “J’espère que la visite de la
conseillère fédérale dans ces villes sera bénéfique et constructive
dans le sens qu’elle lui permettra de percevoir des réalités et des
développements du pays”, relève M. Kiliç.

Mardi, la presse turque évoquait elle aussi la visite de Mme
Calmy-Rey. Le quotidien de langue anglaise “Turkish daily news”
notait que ce voyage devait “réparer les liens endommagés par la
reconnaissance parlementaire suisse du soi-disant génocide arménien”.

Le journal affirmait également qu’Ankara demandrait à la Suisse de
désigner le parti des travailleurs kurdes (PKK) comme une
organisation terroriste.

“Paradis de l’investissement”

Le quotidien de gauche “Cumhuriyet” relevait pour sa part que le
“refroidissement” dans les relations helvético-turques avait pu être
surmonté lors du passage du premier ministre Recep Tayyip Erdogan au
Forum économique de Davos en janvier 2005. Il avait “approuvé” la
visite de Mme Calmy-Rey dans son pays à cette occasion.

Le quotidien rappelle en outre que la Suisse a fourni le cadre pour
la signature, à l’issue de la première guerre mondiale, de l’accord
de Lausanne, fondateur de l’indépendance turque. De même, le code
civil turc est calqué sur celui de la Suisse.

“Paradis de l’investissement”, la Suisse figure aussi au sixième rang
des investisseurs étrangers en Turquie, souligne le journal. Enfin,
“Cumhuriyet” estime que Mme Calmy-Rey “ressent la nécessité” de se
rendre mercredi dans le sud-est kurde pour donner un gage aux quelque
40 000 ressortissants turcs d’origine kurde qui résident sur sol
helvétique.

Voyage de Calmy-Rey en Turquie Entretien presidentiel et…

Schweizerische Depeschenagentur AG (SDA)
SDA – Service de base français
29 mars 2005

Développement Voyage de Micheline Calmy-Rey en Turquie Entretien
présidentiel et gerbe de fleurs pour Atatürk

Ankara (ats) La conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey est arrivée
mardi en Turquie pour une visite de trois jours. Elle a été reçue à
Ankara par le président turc Ahmet Necdet Sezer et a déposé une gerbe
de fleurs au mausolée d’Atatürk.

Accueillie à sa descente d’avion par le directeur des affaires
européennes du ministère turc des affaires étrangères Naci Akinci,
elle s’est rendue au palais présidentielle pour une visite de
courtoisie. L’entretien avec M. Sezer a duré environ quinze minutes.

La cheffe du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) s’est
ensuite rendue au mausolée d’Atatürk, fondateur de l’Etat turc et du
concept de “turcité”. Arrivée par une allée bordée de lions en
pierre, Mme Calmy-Rey a déposé une gerbe aux couleurs blanches et
rouges des drapeaux suisse et turc sur la tombe de Mustafa Kemal.

Tout de noir vêtue, elle a respecté une minute de silence, avant de
signer le livre d’or. Elle y a “salué la dépouille de ce grand homme
qu’a été Atatürk”. “Il a fondé la Turquie moderne”, y a-t-elle encore
inscrit, souhaitant “à ce pays paix et prospérité”.

Droits de l’Homme et minorités

En fin d’après-midi, la conseillère fédérale a été reçue par le
ministre turc des affaires étrangères Abdullah Gül. Les ministres
devaient faire “un large tour d’horizon” des sujets touchant les deux
pays, comme “les droits de l’Homme, la question des minorités ou les
relations économiques” qui lient les deux Etats, selon le conseiller
diplomatique de Mme Calmy-Rey, Roberto Balzaretti.

La dernière rencontre entre les chefs de la diplomatie suisse et turc
remonte à 2001. Des questions “régionales et globales” figurent aussi
au menu des entretiens, selon un communiqué du Département fédéral
des affaires étrangères (DFAE). Mme Calmy-Rey et M. Gül devraient
notamment évoquer la crise en Irak, pays voisin de la Turquie, et la
situation au Proche-Orient.

Modèle pour la Suisse

Les deux ministres des affaires étrangères doivent en outre aborder
l’avenir européen de la Turquie. Si Ankara rejoint l’Union européenne
(UE), l’économie helvétique bénéficiera d’un marché élargi, avait
indiqué en décembre dernier la conseillère fédérale.

En cas d’adhésion, la Turquie pourrait être soumise à des dérogations
ou à des réglements d’exception permanents, a relevé Mme Calmy-Rey
dans une interview parue mardi dans le journal turc “Türkiye”. Un
modèle de participation “partiel ou restreint” à l’UE qui pourrait
intéresser la Suisse, a-t-elle ajouté.

Enfin, la cheffe du DFAE pourrait soulever avec son homologue turc la
question du génocide arménien, sujet de discorde entre les deux pays
qui avait causé l’annulation d’un précédent voyage de Mme Calmy-Rey
en Turquie, prévu en septembre 2003.

La conseillère fédérale se rendra mercredi dans le sud-est kurde du
pays, à Diyarbakir, avant de rejoindre la capitale économique,
Istanbul, jeudi.

Calmy-Rey en Turquie Positions divergentes sur question du genocide

Schweizerische Depeschenagentur AG (SDA)
SDA – Service de base français
29 mars 2005

Développement Micheline Calmy-Rey en Turquie Positions divergentes
sur la question du génocide arménien

Ankara (ats) La conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey et son
homologue turc Abdullah Gül ont évoqué mardi à Ankara la question du
génocide arménien. Ils ont reconnu leurs divergences sur ce sujet,
mais se sont mis d’accord sur la nécessité d’un travail historique.

“J’ai longuement raconté à Mme Calmy-Rey notre point de vue sur la
question arménienne et l’évolution historique de ce problème”, a
indiqué le ministre turc des affaires étrangères devant la presse.
“Les positions de la Suisse et la Turquie sont différentes”, a-t-il
ajouté.

Selon lui, la décision du Grand conseil vaudois de reconnaître le
génocide arménien en 2003, qui avait provoqué l’annulation d’une
précédente visite de la conseillère fédérale, était “inadéquate”. Il
a en outre estimé que la version des faits propagée par la diaspora
arménienne était à l’origine des malentendus sur ce sujet.

Démarche historique

“La Suisse pense qu’il appartient à chaque pays de se pencher sur son
histoire et de se réconcilier avec elle”, a répondu la cheffe du
Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). A cet égard, elle
a salué la volonté de M. Gül de mettre sur pied une commission
internationale d’historiens chargés de faire la lumière sur ce “sujet
difficile de l’histoire”.

Elle a souhaité que les Arméniens et les membres de la dispora
puissent y participer. Une précédente commission créée en 2002 à
Vienne avait essuyé un refus de la part de la communauté arménienne
qui ne souhaitait pas y prendre part.

Mme Calmy-Rey a encore comparé le travail de cette instance avec la
démarche accomplie en Suisse par la Commission Bergier, chargée
d’enquêter sur les fonds en déshérence.

Ankara aimerait que la Suisse envoie des experts pour participer à
cette commission, a indiqué à l’ats son conseiller diplomatique
Roberto Balzaretti. Mais, a-t-il ajouté, “il est encore trop tôt pour
parler de cela”.

Démocratie appliquée

Les deux ministres ont en outre abordé la question des droits de
l’Homme. La cheffe de la diplomatie a félicité son homologue pour
“les réformes et les efforts accomplis”. Elle a toutefois souhaité
que “la volonté politique se traduise par des réalisations sur le
terrain”.

La cheffe du DFAE faisait référence à la répression brutale par la
police turque d’une manifestation de femmes à Istanbul le 7 mars, à
la veille de la journée internationale des femmes. L’UE avait alors
dénoncé un “usage disproportionné de la force”.

L’entretien a aussi porté sur les relations économiques entre les
deux pays “qui peuvent être améliorées”, selon Mme Calmy-Rey. Elle a
notamment évoqué la possibilité de conclure un accord pour éviter la
double imposition des biens entre les deux pays.

M. Gül a lui rappelé que les échanges commerciaux s’élevaient à
quatre milliard de dollars par an et que les investissements suisses
en Turquie atteignaient deux milliards. Enfin, il a remercié la
Suisse d’avoir hébergé les pourparlers de l’ONU sur la réunification
de Chypre au Bürgenstock (NW) en 2004. Les deux ministres devaient
poursuivre leurs entretiens au cours d’un dîner.

Turks pooh-pooh `Mein Kampf’ popularity

Turks pooh-pooh `Mein Kampf’ popularity

Jewish Telegraphic Agency
March 29, 2005

A Turkish official downplayed the popularity of Hitler’s manifesto.

`There is no racism in the country,’ government spokesman Cemil Cicek
said Monday when asked to comment on news that `Mein Kampf’ has been one
of the top-10 best sellers in Turkey over the past two months, Reuters
reported. Observers say the popularity of the book, which outlines a
case for German nationalism in addition to its fierce anti-Semitism,
reflects rising nationalism in Turkey at a time when many Turks worry
that their country is making too many concessions to the West in a bid
to join the European Union.

From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress

Suisse-Turquie: Suisse-Turquie: mission delicate

SwissInfo, Suisse
29 Mars 2005

Suisse-Turquie: mission délicate

La question de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne est au
programme des discussions. (Keystone)

Une année et demi après avoir été «désinvitée» par Ankara,
Micheline Calmy-Rey reprend mardi le chemin de la Turquie.

A l’époque, un vote du parlement du canton de Vaud reconnaissant le
génocide arménien avait fché les autorités turques au point
d’annuler la visite de la cheffe de la diplomatie suisse.

Le voyage de Micheline Calmy-Rey en Turquie, du 29 au 31 mars, doit
consacrer le retour à des relations plus sereines entre Berne et
Ankara, après les tensions de l’automne 2003.

La cheffe du Département fédéral (ministère) des affaires étrangères
(DFAE) rencontrera mardi son homologue turc Abdullah Gül. Les deux
ministres feront «un large tour d’horizon» des sujets qui touchent
les deux pays comme «les droits de l’homme, les minorités ou les
relations économiques», précise Roberto Balzaretti, conseiller
diplomatique de Micheline Calmy-Rey.

Interrogé sur la possibilité que la ministre aborde la question du
génocide arménien, il répond qu’il sera difficile d’«éviter de
toucher aux questions qui ont fché par le passé».

Un précédent voyage de Micheline Calmy-Rey en Turquie avait été
annulé en septembre 2003, suite à la reconnaissance par le parlement
du canton de Vaud des événements de 1915.

En décembre 2003, la Chambre basse du parlement fédéral avait elle
aussi adopté un postulat reconnaissant le massacre des Arméniens par
l’Empire Ottoman, suscitant à nouveau l’ire d’Ankara.

«Un problème latent»

La députée radicale (droite) Françoise Saudan, membre de la
Commission des affaires extérieures qui s’est rendue en Turquie en
août, met en garde: «il faut être extrêmement prudent, le génocide
reste un problème latent pour la Turquie tant qu’elle n’aura pas fait
ce que nous avons fait pour les fonds en déshérence».

François Saudan se dit néanmoins «toujours mal à l’aise quand la
Suisse veut donner des leçons à l’étranger».

«Madame Calmy-Rey ne va pas à Ankara pour ajouter aux tensions, mais
pour approfondir les relations entre la Suisse et la Turquie», note
pour sa part Jean-Jacques de Dardel, chef de la Division politique I
du DFAE, qui sera du voyage. «Les autorités turques sont devenues
beaucoup plus ouvertes face aux problèmes de leur société, le
dialogue est désormais possible», souligne-t-il.

Micheline Calmy-Rey et son homologue turc doivent également aborder
la question de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne (UE). Si
Ankara rejoint l’UE, l’économie helvétique profitera d’un marché
élargi, avait estimé la cheffe du DFAE en décembre.

Les crises en Irak, pays voisin de la Turquie, et au Moyen-Orient
devraient aussi figurer au menu des discussions. Micheline Calmy-Rey
sera en outre reçue par le président turc Ahmet Necdet Sezer pour une
visite de courtoisie.

Escale au Kurdistan

Au deuxième jour de son voyage, elle se rendra à Diyarbakir, la
grande ville kurde du sud-est, pour avoir, selon Roberto Balzaretti,
«une vue différenciée du pays». Elle s’y entretiendra avec des
représentants locaux et des ONG.

Ce volet de la visite avait été mal perçu par Ankara en 2003. Peu
après l’annulation du déplacement, les autorités turques avaient
accusé Micheline Calmy-Rey de partialité envers la cause kurde pour
s’être entretenue avec un représentant de cette communauté à
Lausanne.

Partenaire économique

Enfin au dernier jour de sa visite, la ministre prononcera un
discours devant la Communauté Commerciale Suisse-Turquie à Istanbul.
«La Turquie est le partenaire économique le plus important de la
Suisse au Moyen-Orient. Chaque année une quarantaine de firmes
helvétiques s’y installent», relève Roberto Balzaretti.

«Les investissements suisses sont bien présents en Turquie, notamment
dans l’industrie pharmaceutique et dans le textile», renchérit Marcel
Cavaliero, président de la chambre de commerce Suisse-Turquie. Il
pense toutefois qu’il faudra attendre la visite du ministre de
l’économie Joseph Deiss en septembre pour assister à un «nouvel essor
des relations économiques» entre les deux pays.

Micheline Calmy-Rey est arrivee en Turquie

SwissInfo, Suisse
Mardi 29 Mars 2005

Micheline Calmy-Rey est arrivée en Turquie

ANKARA – La conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey est arrivée à
Ankara pour une visite de trois jours en Turquie. Elle doit être
reçue dans l’après-midi par le président turc Ahmet Necdet Sezer et
par le ministre des affaires étrangères Abdullah Gül.

La cheffe de la diplomatie suisse a été reçue à son arrivée à Ankara
par le directeur des affaires européennes au Ministère turc des
affaires étrangères, Naci Akinci.

Avec son homologue turc, M. Calmy-Rey doit faire “un large tour
d’horizon” des sujets qui touchent les deux pays, comme “les droits
de l’homme, la question des minorités ou les relations économiques”
entre les deux pays, selon le conseiller diplomatique de Mme
Calmy-Rey, Roberto Balzaretti. La dernière rencontre entre les chefs
de la diplomatie suisse et turc remonte à 2001.

Des questions “régionales et globales” figurent aussi au menu des
entretiens, selon le Département fédéral des affaires étrangères
(DFAE). Mme Calmy-Rey et M. Gül devraient notamment évoquer la crise
en Irak, pays voisin de la Turquie, et le conflit au Proche-Orient.

Les deux ministres des affaires étrangères doivent en outre aborder
l’avenir européen de la Turquie. Si Ankara rejoint l’Union européenne
(UE), l’économie helvétique bénéficiera d’un marché élargi, avait
indiqué en décembre dernier la conseillère fédérale.

Enfin, la cheffe du DFAE pourrait soulever la question du génocide
arménien, sujet de discorde entre les deux pays qui avait causé
l’annulation d’un voyage de Mme Calmy-Rey en Turquie, prévu en
septembre 2003.

Dans l’après-midi, la conseillère fédérale doit déposer une gerbe au
mausolée de Mustafa Kemal Ataturk, père de la Turquie moderne et
laïque. Micheline Calmy-Rey se rendra mercredi dans le sud-est kurde
du pays, à Diyarbakir, avant de rejoindre la capitale économique,
Istanbul.

Micheline Calmy-Rey en Turquie: rencontre avec le president

SwissInfo, Suisse
Mardi 29 Mars 2005

Micheline Calmy-Rey en Turquie: rencontre avec le président

ANKARA – La conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey entame une
visite de trois jours en Turquie. A son arrivée, en début
d’après-midi, elle sera reçue par le président turc Ahmet Necdet
Sezer et par le ministre des affaires étrangères Abdullah Gül.
Les deux ministres doivent faire «un large tour d’horizon» des sujets
qui touchent les deux pays, comme «les droits de l’Homme, la question
des minorités ou les relations économiques» entre les deux pays,
selon le conseiller diplomatique de Mme Calmy-Rey, Roberto
Balzaretti. La dernière rencontre entre les chefs de la diplomatie
suisse et turc remonte à 2001.
Des questions «régionales et globales» figurent aussi au menu des
entretiens, selon le Département fédéral des affaires étrangères
(DFAE). Mme Calmy-Rey et M. Gül devraient notamment évoquer la crise
en Irak, pays voisin de la Turquie, et le conflit au Proche-Orient.
Les deux ministres des affaires étrangères doivent en outre aborder
l’avenir européen de la Turquie. Si Ankara rejoint l’Union européenne
(UE), l’économie helvétique bénéficiera d’un marché élargi, avait
indiqué en décembre dernier la conseillère fédérale.
Enfin, la cheffe du DFAE pourrait soulever la question du génocide
arménien, sujet de discorde entre les deux pays qui avait causé
l’annulation d’un voyage de Mme Calmy-Rey en Turquie, prévu en
septembre 2003.
Micheline Calmy-Rey se rendra mercredi dans le sud-est kurde du pays,
à Diyarbakir, avant de rejoindre la capitale économique, Istanbul.

Reversal Made on Benon Sevan’s Legal Fees

New York Sun
March 29 2005

Reversal Made on Sevan’s Legal Fees

BY BENNY AVNI – Special to the Sun
March 29, 2005

UNITED NATIONS – On the eve of a crucial report on Secretary-General
Annan’s role in the oil-for-food scandal, and amid a flurry of new
press allegations of improprieties at the organization, the United
Nations was forced to reverse a decision to reimburse Benon Sevan for
his legal expenses.

One week after The New York Sun disclosed that Mr. Annan had decided
to cover Mr. Sevan’s legal expenses, using an account that drew on
Iraq’s oil money, spokesman Fred Eckhard said yesterday, “It has been
decided that it is not appropriate” that the fees be paid by the U.N.

The about-face came on a day when new leaks from the oil-for-food
investigation committee headed by a former Federal Reserve chairman,
Paul Volcker, appeared to indicate that its interim report, expected
to be released today, could potentially damage Mr. Annan much more
than previously expected.

U.N. officials had to address questions about new damaging press
reports from such disparate sources as the Arab press and the
American right blogosphere. Mr. Eckhard, who at one point described
the onslaught as “death by a thousand cuts,” addressed accusations
ranging from sexual harassment by the U.N.’s top election official to
abuse of power.

“It seems almost as if now that every allegation is being listened to
by the press, people use the rumor mill to settle scores,” one
official who asked that his name not be used told the Sun yesterday.

Here are several of yesterday’s allegations:

KOJO ANNAN: According to a report published on the Internet, in
August 1998, Mr. Annan’s son Kojo presented Cotecna business cards to
the Iraqi ambassador to Nigeria. The Swiss company later won a U.N.
contract for inspection of goods in the oil-for-food program.

Frontpagemag.com claims that its source is the Volcker committee
report, which based its allegations on interviews with Pierre
Mouselli, a businessman in Paris who was Kojo’s business partner.
According to the Web site, Mr. Mouselli told the Volcker committee
that, in September 1998, he and Kojo Annan met the U.N.
secretary-general to get his blessing to contact Iraqi officials. The
contacts were allegedly made on behalf of Cotecna.

A Cotecna spokesman, Seth Goldschlager, told the Sun yesterday that
this is the first time he has heard these new allegations, adding
that “it would not be appropriate to comment on speculations.” In the
past Cotecna denied that Kojo Annan, who had worked in Africa on the
company’s behalf, had any connection to Iraq or the oil-for-food
contract. The Volcker committee will not release any part of its
report before noon today.

BENON SEVAN: The decision to reverse the policy of reimbursing Mr.
Sevan for his legal fees was announced yesterday after a week in
which Iraqi officials expressed outrage at the intended payment.

Mr. Eckhard said yesterday that no money had been disbursed yet,
adding that the organization might still decide to reimburse Mr.
Sevan if the allegations against him prove to be untrue. He refused
to confirm the Sun’s report that Mr. Sevan has demanded payments
exceeding $300,000. Mr. Sevan’s attorney, Eric Lewis, did not return
phone calls yesterday.

IQBAL RIZA: Mr. Eckhard yesterday faced new questioning also about a
U.N. arrangement that allows former officials, including the outgoing
chief of staff Iqbal Riza, to continue enjoying diplomatic
privileges, after leaving the organization, for the salary of $1 a
year. Questions about the arrangement first appeared in the Sun
yesterday.

According to Mr. Eckhard, there are at least 10 officials who enjoy
the $1 salary at the undersecretary-general, and two at the level of
assistant secretary-general. All are entitled to reimbursement of
expenses when they travel abroad on behalf of Mr. Annan, he added.
Payments on such trips could be as high as $400 a day – double that
in areas considered high-risk.

DILEEP NAIR: Mr. Eckhard refused to reveal the result of a meeting
Mr. Annan had last week with the head of the U.N.’s watchdog office,
the Office of Internal Oversight Services, Dileep Nair. The meeting
came after a decision to reopen an investigation into staff
allegations that Mr. Nair had abused his position.

Last Thursday’s meeting was designed to allow Mr. Nair to appeal the
conclusions reached by the new investigation against him, but Mr.
Annan said he could not reveal anything on the conclusions, the
appeal, or any other details about the meeting.

Concessions Cannot Be Avoided

CONCESSIONS CANNOT BE AVOIDED

A1+
29-03-2005

Â«We should have courage to say that the Nagorno Karabakh problem can be
settled by means of mutual concessions and talks with the participation
of all the conflicting partiesÂ», this opinion prevailed during today’s
NA hearings on the Karabakh issue.

The NA Speaker, Foreign Minister and Albert Bazeyan, who made a
contribution to the Artsakh liberation struggle, adhered to the opinion.
Vardan Oskanyan did not explain what he means by Â«concessionsÂ».
Â«Concession should occur during the negotiations. One thing I can say
for certain, we will not cede Karabakh and jeopardize security of its
populationÂ», he said.

THREAT TO THREAT

‘We are concerned but not afraid of Azerbaijan’s militaristic threats.
We are ready to repulse and probably the third attempt of the Azeris
will be the last oneâ€, Armenian Foreign Minster Vardan Oskanyan stated
today. He also said that the Azeris try to advance their positions at
the NKR border. In this situation conflicts can become more frequent.

Â«We are concerned over the latest statement by Aliyev, who does not
admit concessions in the settlement of the problem. This approach will
lead to no good. The Karabakh problem does not have a military
resolutionÂ», Vardan Oskanyan stated.

PROPAGANDA LOSES

Today political forces of Armenia assure that Armenia has yielded the
information battle to Azerbaijan. In the words of opposition deputy
Stepan Zakaryan, even the murder of Gurgen Margaryan in Budapest was not
presented properly to the international community. Â«If the propaganda
were correct, Russian would be that the Azerbaijani, who slashed to
death a sleeping man is analogous to a Chechen soldier and Americans
would see that the Azerbaijani is like those who killed captives in
IraqÂ». Upon completion of the hearings a collection which will contain
statements and opinions will be issued.

Moscow teams to complete new schools construction in Beslan by June

ITAR-TASS News Agency
TASS
March 29, 2005 Tuesday

Moscow teams to complete new schools construction in Beslan by Jun

Moscow teams have begun to construct the third, last, floors in two
new schools in Beslan, and the construction is expected to be
completed by the summer, Deputy Moscow Mayor Vladimir Resin told the
Moscow government meeting on Tuesday.

The buildings will be entirely ready by September 1 to begin classes,
he added.

Moscow specialists also continue to work out a general construction
plan for the North Ossetian city in accordance with the
inter-regional cooperation programme, Resin noted.

Specialists from Moscow will build a total of about 520,000 square
metres in Russian regions in 2005.

Moscow builders work in the Tula, Moscow and Yaroslavl regions,
Chechnya, Ukraine, Latvia and Armenia, Resin said.