Le Télégramme
16 août 2004
Les costumes folkloriques, qu’ils soient bretons, biĂ©lorusses,
argentins ou arméniens, ne craignent pas les pluies
d’applaudissements. Ce serait plutĂŽt le contraire.
Mais les trombes d’eau venues du ciel, alors lĂ , c’est la cata…
Pourtant hier, le ciel n’est pas tombĂ© sur la tĂȘte du dĂ©filĂ© des
Nations, l’un des temps forts du festival, qui chaque annĂ©e, fait de
Plozévet le carrefour mondial des cultures. Rues noires de monde,
pour un spectacle de danses slaves, sud-amĂ©ricaines ou bretonnes, Ă
mĂȘme le macadam. A 14 h, le dĂ©filĂ© s’est mis en marche sous un ciel
de traĂźne, un vrai temps de festival, disait le public. Il a pris son
temps pour descendre la grand’rue, amorcer le virage de l’Ă©glise,
avant les premiĂšres gouttes annonciatrices. Les parapluies se sont
ouverts. Et soudain, la pluie, qui ne s’est plus arrĂȘtĂ©e. Le dĂ©filĂ© a
sauvĂ© les meubles, le public s’est sauvĂ©. Tant pis pour le deuxiĂšme
passage qui est tombĂ© Ă l’eau…
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress