Henri Karayan : Disparition D’Un Temoin De L’Affiche Rouge

HENRI KARAYAN : DISPARITION D’UN TEMOIN DE L’AFFICHE ROUGE

04-11-2011

Info Collectif VAN – – Le Collectif VAN a la
tristesse de vous faire part du decès d’Henri Karayan, avant-dernier
survivant armenien du Groupe Manouchian rendu celèbre par l’Affiche
rouge. Voici une recente interview video de cet homme admirable,
ne a Istanbul en 1921 dans une famille armenienne, que nous pleurons
aujourd’hui. Veuillez egalement prendre connaissance du faire-part des
obsèques, diffuse par Antoine Bagdikian, president de l’Association
Nationale des Anciens Combattants et Resistants armeniens. Le dernier
survivant armenien du Groupe Manouchian est Arsène Tchakarian, ne
en 1916 en Turquie, peu après le debut du genocide de 1915 qui vit
l’extermination du peuple armenien. A l’heure où certains hommes
politiques et historiens voudraient ignorer l’histoire qui lie la
France et les Armeniens, saluons la memoire des Armeniens morts
pour la France. Accompagnons Henri Karayan vers sa dernière demeure,
mardi 8 novembre 2011 au cimetière d’Issy les Moulineaux a 11H15.

Henri Karayan parle de ses camarades du groupe Manouchian

Association Nationale des Anciens Combattants

L’Association Nationale des Anciens Combattants et Resistants armeniens
a la douleur de vous faire part du decès de son Vice-president et
grand ami Henri KARAYAN.

Il etait l’avant dernier survivant du Groupe Manouchian, grand
Resistant lui-meme, Chevalier de la Legion d’Honneur.

L’inhumation aura lieu le mardi 8 novembre au cimetière d’Issy les
Moulineaux a 11H15, en presence de nos drapeaux afin de lui rendre
les honneurs militaires.

Sa dernière volonte etait que le Maire d’Issy les Moulineaux, Monsieur
Andre SANTINI, fasse son eloge.

Nous l’accompagnerons dans sa dernière demeure. Nous adressons a sa
famille nos condoleances attristees.

Antoine Bagdikian

president de L’Association Nationale des Anciens Combattants et
Resistants armeniens

Lire aussi :

Ces Armeniens qui ont dit non

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http://youtu.be/fXLKTjcgJVE
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BuSra Ersanlı, RagıP Zarakolu

BUSRA ERSANLı, RAGıP ZARAKOLU

Source/Lien : Le blog d’Etienne Copeaux
Publié le : 04-11-2011

Info Collectif VAN – – Le Collectif VAN vous
invite a lire cette information publiée sur le blog d’Etienne
Copeaux le 1er novembre 2011. Ã~Itienne Copeaux est un historien
spécialiste du monde turc. Chercheur au Groupe de recherches
et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient a Lyon, il
s’intéresse particulièrement au nationalisme en Turquie.

Le blog d’Etienne Copeaux

Mardi 1 novembre 2011

Busra Ersanlı n’est pas connue du public francais, et il n’est
pas fréquent (pas encore) qu’on procède, même en Turquie, a
l’arrestation d’un(e) universitaire.

Le prétexte a l’arrestation de Busra Ersanlı est évoqué dans les
communiqués qui ont été publiés ces derniers jours (voir dans
ce blog ainsi que sur les sites Turquie européenne, Info-Turk et
Collectifvan.org) : sa participation a l’Université du Parti pour
la paix et la démocratie (BDP), ses travaux de constitutionnaliste.

Mais Busra Ersanlı est en outre l’une des premières intellectuelles
turques a s’être attaquée a un sujet extrêmement sensible :
la fabrication d’un récit historique tout entier tourné vers la
glorification du peuple turc, au prix d’extraordinaires inventions,
de fables qui ont été voulues personnellement part Ataturk lui-même.

C’est dire si le sujet était tabou, en 1989, lorsque Busra Ersanlı
a soutenu sa thèse sur ce sujet de lèse-majesté. C’était remettre
en cause les fondements culturels et intellectuels de la révolution
kémaliste, de son système idéologique, de son mode de penser.

Busra a soutenu sa thèse en anglais, a la prestigieuse université
de Bogazici, sous le titre The Turkish History Thesis : a Cultural
Dimension of the Kemalist Revolution, (1989). Puis, ce travail a été
publié en turc sous le titre Iktidar ve tarih. Turkiye’de ” resmi
tarih ” tezinin olusumu (1929-1937) (Le Pouvoir et l’histoire. La
genèse de l’histoire officielle en Turquie, 1929-1937), par les
éditions Afa (Istanbul), en 1992.

Hier 31 octobre, c’est en brandissant la couverture de ce livre que
les étudiants de Busra manifestaient pour la libération de leur
professeure devant le tribunal de BeÃ’iktaÃ’, un tribunal de sinistre
mémoire. La couverture de la première édition reproduisait une carte
(sur ce lien, voir la fig. 4), celle des prétendues migrations du
peuple proto-turc au… VIIe millénaire avant JC, a partir du centre
de l’Asie, et vers tous les recoins du continent eurasiatique, jusqu’en
Indonésie et en Irlande, migrations qui auraient permis la naissance
et le développement de toutes les civilisations mondiales grâce au
génie turc. Actuellement, le livre de Busra est édité par Iletisim :

Busra Ersanlı détaille dans son livre comment ces sottises,
élaborées d’abord par les premiers nationalistes turcs, influencés
par des littérateurs occidentaux de la fin du XIXe siècle. Comment
elles ont été exposées dans les manuels scolaires du nouveau
régime (1931) (d’où est extraite la carte en question, visible
également dans mes ouvrages) puis officialisées et imposées a
tous les historiens et professeurs d’histoire au cours d’un Premier
congrès d’histoire turque (juillet 1932) proprement stalinien. Comment
également, au cours du Second congrès d’histoire (1937), tout débat
sur l’histoire fut bloqué et comment les connaissances officielles
furent transformées en lois.

Il fallait du courage pour, de la part d’une jeune turque, aborder ces
questions, en Turquie même, en 1989-1992. Car les sottises élaborées
entre 1931 et 1937 n’ont pas été une fantaisie passagère d’Ataturk.

Elles ont été enseignées a toute une génération, elles n’ont
jamais été officiellement réfutées (comment réfuter une mesure
d’Ataturk, qui est divinisé ?) et influencent encore lourdement
l’influence de l’histoire de nos jours dans le pays.

C’est peut-être la vraie raison de l’arrestation de Busra Ersanlı.

Busra s’est ensuite passionnée pour les pays ” turcophones
” d’Asie centrale, qui prenaient leur indépendance a la même
époque. Continuant ses recherches sur l’enseignement de l’histoire,
elle a publié très précocement (1994) des travaux sur l’enseignement
de l’histoire dans ” le monde turc ” et publié un ouvrage collectif
sur cette même question (Bagımsızlıgın Ilk Yılları. Azerbaycan,
Kazakistan, Kırgızistan, Ozbekistan, Turkmenistan [Les premières
années d’indépendance.

Azerbaïdjan, Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Turkménistan],
Ankara, T.C. Kultur Bakanlıï¬~Aı Millî Kutuphane Basımevi, 1994).

Lorsque j’ai commencé a travailler sur le sujet, Busra a été l’une
de mes guides. Elle n’a jamais mesuré son soutien a mes recherches
; c’est elle qui m’a donné l’occasion de les exposer en Turquie,
en juin 1995, lors d’un colloque qu’elle avait organisé avec la
Fondation d’histoire (Tarih Vakfı).

Pour prendre connaissance des activités académiques et publications
de Busra Ersanlı : lien

Cette note, rédigée en hâte, est destinée a informer le public
sur les cibles désormais visées par le pouvoir. On croyait que le
gouvernement AKP, ” islamiste modéré ”, était anti-kémaliste,
notamment parce qu’il a cherché et dans une certaine mesure réussi
a mettre l’armée sous contrôle.

Mais en fait qu’est-ce qui a changé, sur les questions fondamentales,
depuis 2002 ? La guerre continue, on continue de torturer et
d’emprisonner des intellectuels, écrivains, démocrates et pacifistes.

Où est le changement que beaucoup ont cru discerner l’été dernier ?

Je voudrais dire un mot enfin, sur l’éditeur Ragıp Zarakolu. Un mot,
une image. Zarakolu a eu le courage, le toupet de faire traduire en
turc et d’éditer, en 1995, l’ouvrage fondamental de Vahakn Dadrian,
Autopsie du génocide arménien qui avait été publié par les
éditions complexe (Bruxelles) la même année. Ragıp Zarakolu n’a
pas fait de détour, il n’a pas cherché a contourner l’obstacle en
lui donnant un titre biaisé. Jenosid est le titre de l’ouvrage en
turc, un titre intelligible dans toutes les langues, le mont Ararat
illustre la couverture. Chapeau bas !

Souvent, quand je disais cela a des Arméniens de France, on ne
voulait pas le croire. Une fois de plus, tout en exigeant une prompte
libération de tous les emprisonnés, saluons le courage des Turcs !

Etienne Copeaux

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Paris : Rassemblement Pour La Liberte D’Expression

PARIS : RASSEMBLEMENT POUR LA LIBERTE D’EXPRESSION

Publie le : 06-11-2011

Info Collectif VAN – – Rassemblement ce dimanche
6 novembre 2011 a 15h sur le Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris,
pour proteger la liberte d’expression : “Attaches a la democratie,
a la laïcite et au vivre ensemble, nous disons ” non ” aux integrismes
religieux”. Le Collectif VAN est signataire de cet appel lance par SOS
Racisme, avec le soutien de Charlie Hebdo. De nombreuses organisations,
dont la LICRA, la LDH, le MRAP, l’UEJF, Ni Pute Ni Soumise, ainsi
que des personnalites, parmi lesquelles Fadela Amara, Martine Aubry,
Francois Hollande, Jean-Luc Melenchon, Smaïn, s’associent a ce texte.

Attaches a la democratie, a la laïcite et au vivre ensemble, nous
disons ” non ” aux integrismes religieux

Ces dernières semaines ont ete marquees par une offensive des
extremismes religieux dans notre pays. Depuis le 20 octobre, le
Theâtre de la Ville a Paris a ainsi vu les representations d’une
pièce de l’Italien Romeo Castellucci (” Sur le concept du visage du
fils de Dieu “) etre fortement perturbees par des manifestations
appelees par la mouvance catholique integriste qui jugeait cette
pièce blasphematoire. Les associations a la man~uvre (Civitas,
l’AGRIF,… qui appartiennent a l’extreme droite traditionnelle)
essaient de poursuivre cette offensive en suscitant ou en proferant
des menaces a l’encontre d’une pièce qui sera prochainement donnee
au Theâtre Garonne a Toulouse (” Golgota Picnic ” de l’Argentin
Rodrigo Garcia).

Volontiers matinees d’antisemitisme et de haine des etrangers, les
manifestations, declarations et menaces qui se sont succedees sont
des attaques contre le vivre ensemble auquel nous sommes attaches.

Ces derniers jours, la sortie du numero de Charlie Hebdo en date
du 2 novembre, representant Mahomet et rebaptise ” Charia Hebdo “,
a ete l’occasion de nouveaux appels a la haine et a la violence (site
du journal hacke par des reseaux islamistes, messages de menaces en
cascade visant a remettre en cause le droit au blasphème,…). Ce 2
novembre, l’incendie criminel des locaux de Charlie Hebdo montrent
qu’un palier a ete franchi. Cet acte, qui n’est pas sans rappeler les
sinistres autodafes, vise a faire taire un hebdomadaire au ton incisif
et provocateur, c’est-a-dire une presse dont on connaît l’importance
pour la vitalite de la democratie. Qu’il soit le fait de personnes
mues par une vision islamiste de la societe ou qu’il relève d’une
provocation de l’extreme droite, cet acte renvoie a une certitude :
leurs auteurs sont, a l’instar des catholiques integristes, des ennemis
du vivre ensemble puisque l’effet, sinon le but, de leur acte favorise
les tensions entre les citoyens appeles a rejoindre, chacun avec sa
religion en bandoulière, le camp de la haine, de l’intolerance et de
la stigmatisation.

Les integrismes religieux ont montre avec eclat ces dernières semaines
a quel point ils etaient les ennemis de trois combats qui sont les
nôtres :

*Le combat pour la democratie, cette dernière etant indissociable
du droit absolu au blasphème, c’est-a-dire le droit de critiquer
les dogmes sacres. Si ces dogmes devaient regler la vie sociale,
l’espace de la libre discussion democratique serait en effet tout
bonnement impossible.

*Le combat pour la laïcite qui ne peut se marier avec le partage de
l’espace public entre les differents dogmes et qui, au contraire,
necessite le refus de voir les religions etre manipulees a des fins
politiques.

*Le combat pour le vivre ensemble, incompatible avec les combats
visant a intimer a chacun le devoir et l’ordre de rejoindre des
communautes religieuses fermees et vivant de la haine de la religion
ou de l’atheisme de l’autre.

Bien loin de nous intimider ou de nous faire vaciller sur nos
convictions, les actes de ces dernières semaines ne font que renforcer
notre determination a poursuivre avec force et tenacite ces 3 combats
essentiels dans notre Republique.

Nous appelons tous les citoyens attaches comme nous a la democratie,
a la laïcite et au vivre ensemble a se rassembler ce dimanche 6
novembre a 15h sur le Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris.

Premiers signataires :

ABDAT Ameziane, President de Zy Va ABDI Mohammed, ex-conseiller special
de Fadela Amara ABELANSKI Lionnel, Comedien ABTAN Benjamin, Secretaire
General de l’EGAM AMADIEU Jean-Francois, Professeur d’universite AMARA
Fadela, Ancienne Ministre ARCIZET Guy, Grand Maitre du Grand Orient
de France ARDITI Pierre, Comedien AUBRY Martine, Première secretaire
du Parti Socialiste AUFRAY Hugues, Artiste AZEROUAL Yves, Journaliste
BALASKO Josiane, Comedienne BAYOU Julien, Conseiller Regional BENCHEIKH
Ghaleb, Theologien BENNAHMIAS Jean-Luc, Vice-President du MODEM et
Depute Europeen BERGE Pierre, President de la Fondation Pierre Berge
– Yves Saint Laurent BERGOVICI Philippe, Dessinateur Caricaturiste
BERLING Charles, Comedien BILLARD Martine, Deputee de Paris BORLOO
Jean-Louis, President du Parti Radical BOUJENAH Michel, Humoriste Ce
CGT Charlie Hebdo CHOPLIN Jean-luc, Directeur du Theâtre du Châtelet
Comite Laïcite Republique CORBIERE Alexis, Adjoint au Maire du 12ème
arrdt de Paris COUBES Dominique, Directeur du theâtre du Gymnase DALIN
Daniel, President du Collectif DOM DAUMAS Eugène, President de l’UFAT
DE HAAS Caroline, Fondatrice d’Osez le feminisme DENIAUD Laurianne,
Presidente du MJS DESAILLY Marcel, Ancien capitaine de l’equipe de
France de football DESIR Harlem, Depute Europeen DEVARIEUX Jacob,
Artiste DJEMANI Kahina, Porte-parole de la FIDL DUCHE Geneviève,
Universitaire EMEYE Eglantine, Journaliste Europe Ecologie les Verts
FIDL FO FOUREST Caroline, Redactrice en chef de la revue Pro-choix
FSU GIDOIN Arno, Comedien GLUCKSMANN Andre, Philosophe GONTHIER
Patrick, Secretaire general de l’UNSA education GUIBERT Dominique,
LDH HABCHI Sihem, Presidente de Ni Putes Ni Soumises HALTER Marek,
Ecrivain HANOUNA Cyril, Presentateur HAYOUN Jonathan, President de
l’UEJF HENRY Pierre, Directeur General de France Terre d’Asile HOLLANDE
Francois, Candidat PS a l’election presidentielle JCALL France Jeunesse
en Mouvement JOLY Eva, Candidate EELV a l’election presidentielle
KANDEL Liliane, Sociologue KINTZLER Catherine, Philosophe KLUGMAN
Patrick, Conseiller de Paris La Paix maintenant La Règle du jeu LDH
LDIF LE BOLLOCH’ Yvan, Comedien LENEOUANNIC Pascale, Conseillère
Regionale LEROY Claude, Selectionneur national de Football RDC LES
Desobeissant-e-s LICRA MAMOU Jacky, President du Collectif Urgence
Darfour Mathilda May, Comedienne MAZETIER Sandrine, Deputee de Paris
MEHAL Fadila, Presidente des Mariannes de la Diversite MELENCHON
Jean-Luc, Candidat du Front de Gauche a l’election presidentielle MJS
MOZAFFARI Medhi, Professeur d’universite MRAP Ni Pute Ni Soumise OUALI
Kamel, Choregraphe PAPAZIAN Seta, Presidente du Collectif VAN Paris
Foot Gay Parti de Gauche Parti Socialiste PCF PEILLON Vincent, Depute
Europeen RIBES Jean-Michel, Directeur du Theâtre du Rond Point RICHARD
Firmine, Comedienne ROMANA Serge, CM 98 SIFAOUI Mohamed, Journaliste
– ecrivain Smaïn, comedien SOPO Dominique, President de SOS Racisme
SOS Racisme STORA Benjamin, Historien SYLLA Fode, Ancien president
de SOS Racisme TAMISIER Jean-Christophe, Editeur TAVERNIER Nils,
Realisateur TESTUD Sylvie, Comedienne UEJF UNEF UNL VITKINE Antoine,
Journaliste – realisateur WEBER Henri, Depute Europeen WIEDER Ionna,
Co-fondatrice du Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir WINTER Ophelie,
Comedienne YOUSSOUPHOU Baki, President de la Confederation etudiante
ZEMMOUR Emmanuel, President de l’UNEF ZIDI Malik, Comedien

Lire aussi :

Le Collectif VAN s’engage pour la defense de la liberte d’expression

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Who And Why Suspected Hovik?

WHO AND WHY SUSPECTED HOVIK?
James Hakobyan

Lragir.am News

10:53:51 – 03/11/2011

Speaker Hovik Abrahamyan’s “farewell interview” with Armnews was
more interesting than Mayor Karen Karapetyan’s. If Karapetyan stated
to remain a “team member” despite his resignation, Hovik Abrahamyan
stated his resignation is a proof of loyalty to the President.

“With this step I proved my loyalty to the President of the country
and the Republican Party. I proved that what keeps me in the party
is not the office I hold,” said Hovik Abrahamyan.

Who and why doubted Abrahamyan’s loyalty for him to have to prove
it through resignation? Did Serzh Sargsyan doubt it, or did Hovik
Abrahamyan “bet” that he is loyal to Serzh Sargsyan and is ready to
do everything to prove it?

Does Hovik Abrahamyan’s statement on his need to prove his loyalty
mean Serzh Sargsyan has revealed Kocharyan’s “conspiracy” involving
Hovik Abrahamyan for which reason several officials have been sacked?

Why is it necessary to prove if , asHovik Abrahamyan states, the reason
is to head the election staff? Moreover, Hovik Abrahamyan stated
that he will now occupy a more important office as the head of the
Republican election staff than the current position of the NA Speaker.

Consequently, Abrahamyan did not sacrifice anything but just preferred
a higher office. Only sacrifice can be a proof of loyalty. Hence,
Abrahamyan either lies or is totally sincere and is just trying to
keep his businesses intact. After all, no doubt, Armenian officials
are not clung to their offices at all. They just understand that their
office is a guarantee to their business ensuring certain privileges.

If they have no power and office, they may lose their businesses
as well.

This is the reason why unlike the “farewell interview” of Karen
Karapetyan, for whom Serzh Sargsyan found a job in Gazprom, Hovik
Abrahamyan’s “farewell interview” reminded a “farewell prayer” to
Serzh Sargsyan rather.

http://www.lragir.am/engsrc/comments24051.html

Berlin : Bientot Un Memorial Du Genocide Armenien ?

BERLIN : BIENTOT UN MEMORIAL DU GENOCIDE ARMENIEN ?

Collectif VAN

03-11-2011

“Les Armeniens vivant en Allemagne exigent un memorial pour le 1,5
million de victimes armenienne qui ont perdu la vie lors du genocide
commis par les Ottomans en 1915. Pourquoi a Berlin ? Pourquoi pas
a Ankara ? ” Le Collectif VAN vous livre la traduction de cette
interview en allemand parue sur le site du Conseil central des
Armeniens d’Allemagne, le 22 octobre 2011.

Legende photo: Azat Ordukhanyan (a gauche) discute avec Sahin Aydin

Conseil central des Armeniens d’Allemagne

Les Armeniens exigent un memorial a Berlin

22.10.11

Interview de Sahin Aydin avec le president du ZAD, Azat Ordukhanyan

Question : les Armeniens vivant en Allemagne exigent un memorial pour
le 1,5 million de victimes armenienne qui ont perdu la vie lors du
genocide commis par les Ottomans en 1915. Pourquoi a Berlin ? Pourquoi
pas a Ankara ?

A.O. : ce genre de memorial a Ankara est bien sûr a notre ordre du
jour. Toute la diaspora armenienne dans le monde entier est d’accord
sur ce point. Mais premièrement, a ce jour, la Turquie continue de nier
le genocide et elle nous refuse d’exprimer toute marque d’affliction
sur le crime commis a l’epoque. Et deuxièmement la construction d’un
tel memorial ne nous dispenserait pas de notre devoir, ici aussi, de
maintenir vivace le souvenir et de faire de l’histoire un avertissement
pour le futur.

Question : n’allons-nous pas saturer la receptivite de la capitale
allemande, si pour toutes les catastrophes historiques survenues dans
le monde un memorial est erige ?

A.O. : il ne s’agit pas de catastrophes ou de quelconques phenomènes
naturels, il s’agit d’un genocide. Et il ne s’agit pas d’un genocide
survenu quelque part dans le monde mais d’un genocide, auquel l’Empire
allemand, alors l’un des puissants allies de la Turquie, est sous bien
des aspects très lie. Il existe en ce cas une responsabilite historique
commune, que l’Allemagne doit reconnaître. Dans la resolution de
2005, le Bundestag s’est excuse auprès du peuple armenien pour le
rôle negatif de l’Empire et il s’est engage a mener un travail de
memoire et de reconciliation.

Question : vous aimeriez que ce memorial soit construit avant 2015,
date du 100e anniversaire du genocide armenien. Pourquoi maintenant
seulement ?

A.O. : cela fait des annees que le Conseil central des Armeniens
exigent la construction d’un tel monument, un memorial. Mais
apparemment ce n’est qu’aujourd’hui que l’Allemagne est mûre pour ce
projet. En Allemagne aussi la censure a impose le silence pendant
des dizaines d’annees sur la honte de ce genocide, et ensuite les
Parlements democratiques et l’opinion publique ont trouve pendant
longtemps très confortable de laisser ce sujet dans l’ombre. La
candidature officielle de la Turquie a l’Union europeenne a donne
une nouvelle impulsion a la question du genocide armenien.

Question : Au moins, il y a eu la resolution du Bundestag de 2005
sur le thème “Le souvenir et la commemoration des deportations et
des massacres des Armeniens en 1915”. C’etait la reconnaissance du
genocide que vous exigiez depuis des annees.

A.O. : Non. Jusqu’a aujourd’hui, nous nous sentons trompes. En verite
cette resolution ne s’inscrit pas dans la realite politique allemande.

En raison de considerations diplomatiques a l’egard de l’auteur du
crime, la Turquie, elle evite de mentionner le terme genocide et elle
offre ainsi a tous les negationnistes une parade pour nier le genocide.

Question : S’il en est ainsi, avez-vous des allies politiques a Berlin
pour ce projet de memorial ?

A.O. : toute personne qui prend au serieux la resolution du Bundestag
est un allie potentiel. Lors des discussions politiques que nous
menons regulièrement avec les divers partis et fractions du pays,
ainsi qu’au niveau federal, nous constatons un grand consensus.

Cependant, il manque encore la volonte politique de realisation d’un
tel projet. Et donc nous y travaillons inlassablement.

Question : Qu’est qui doit changer ?

A.O. : les hommes politiques de Berlin doivent simplement comprendre
que cela n’a plus aucun sens de continuer a vouloir eviter une
reconnaissance officielle du genocide. S’il y a un nouveau consensus,
comme ce fut le cas pour les argumentations orales et ecrites pour
la resolution au Bundestag en 2005, l’accord pour notre memorial peut
etre une simple formalite. Nous sommes très confiants et pensons que
nous obtiendrons non seulement l’approbation mais aussi le soutien
des politiques.

Question : est-ce que cela signifie qu’il faudra une nouvelle
resolution au Parlement dans laquelle le terme genocide sera clairement
enonce ?

A.O. : nous pensons qu’une telle resolution est urgente, car
l’utilisation correcte du terme genocide est legalement bien plus
contraignante au regard du droit international. La construction d’un
memorial doit donc etre precedee par une nouvelle resolution. Cela
necessite simplement de la bonne volonte politique de la part de tous
les participants

Question : cette bonne volonte manque-t-elle ?

A.O. : de fait, la volonte politique manquait depuis des annees. Mais
cela a change. Aujourd’hui, comme nous le redisons, la volonte de
nous soutenir existe vraiment. Mais il manque encore la coherence
politique. La politique exterieure allemande est contradictoire,
sa motivation est souvent difficile a suivre. Il faut une nouvelle
reorientation. La politique exterieure du gouvernement federal n’a
rien fait pour la normalisation des relations entre les Republiques
d’Armenie et de Turquie et rien non plus pour la reconciliation entre
Armeniens et Turcs, comme le Bundestag l’avait exige en 2005.

L’Allemagne doit enfin se soucier de motiver la Turquie a se
reconcilier durablement avec l’Armenie et a reconnaître le genocide.

Mais comment cela peut-il se faire tant que l’Allemagne elle-meme
n’a pas reconnu le genocide ? Tout un monde separe encore les belles
paroles et la dure realite.

Question : comment voulez-vous changer cela ?

A.O. : Nous allons devoir mettre les bouchees doubles. Un travail
dur et consequent nous attend et nous voulons lancer un signal
clair. Et avec ce memorial nous lancerons ce message. Nous trouverons
suffisamment d’allies qui nous soutiendront politiquement et dans
ce projet.

Question : venons-en au côte pratique. Comment imaginez-vous ce
memorial. Existe-t-il deja des plans ? Quelle sera sa taille, où
sera-t-il ? Combien coûtera-t-il ?

A.O. : Le ZAD suit ce projet avec le diocèse de l’Eglise armenienne
en Allemagne. Le memorial doit etre erige dans un lieu public, doit
se trouver non loin du Reichstag manifestant ainsi le lien avec nos
valeurs democratiques. Il aura un rapport avec le grand monument
de l’holocauste et sera aussi un symbole pour la vie armenienne
qui renait en Allemagne. En outre, il serait le symbole d’un geste
conciliant de notre patrie d’aujourd’hui qui nous a si honteusement
abandonnes a l’epoque. Il n’y a pas encore de projet concret, mais
seulement les premières esquisses d’idees. Nous projetons d’organiser
un concours d’artistes armeniens vivant en Allemagne. En fait, nous
pouvons realiser ce memorial relativement vite. Cependant, il a besoin
d’un soutien non seulement ideel, mais egalement financier. Nous ne
voulons pas calculer les frais aujourd’hui. Mais ce plan n’echouera
pas a cause du financement !

-Merci de cette interview.

Azat Ordukhanyan, ne a Erevan, Armenie. A etudie en Armenie et en
Allemagne. Historien. Vit a Bochum. Diplôme de la Ruhr-Universitat
Bochum. President de l’Association des historiens armeniens 1860 e.V.,
President du Conseil central des Armeniens d’Allemagne.

Questions : Sahin Aydin Reponses : president de ZAD, Azat Ordukhanyan

©Traduction de l’allemand C.Gardon pour le Collectif VAN – 28 octobre
2011 – 07:10 –

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Source/Lien : Conseil central des Armeniens d’Allemagne

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Allemagne: Plainte Contre Erdogan Pour Crimes De Guerre

ALLEMAGNE: PLAINTE CONTRE ERDOGAN POUR CRIMES DE GUERRE

Collectif VAN

03-11-2011

Le Collectif VAN vous présente cet article de Maxime Azadi publié
le 2 novembre 2011 sur son blog hébergé sur Médiapart.

MédiaPart

02 Novembre 2011 Par Maxime-Azadi

Deux avocats allemands ont porté plainte contre le premier ministre
turc et son chef d’état major auprès du parquet fédéral allemand
a Karlsruhe pour crimes de guerre.

Au moment où le premier turc Recep Tayyip Erdogan effectue une
visite officielle a Berlin, des avocats allemands ont déposé une
plainte contre lui et ses ministres de la Défense, ainsi que cinq
chefs d’état major turcs de dix dernières années pour crimes de
guerre contre les kurdes.

La plainte porte sur des crimes de guerre et des crimes contre
l’humanité entre 2003 et 2011, a affirmé MAF-DAD, une association
kurde pour la démocratie et le droit international, basée a Cologne.

Le dépôt de plainte est fondé sur le code allemand de Droit Pénal
International, mis en vigueur depuis 2002 et qui permet une poursuite
internationale pour crimes de guerre. Le dossier contient dix chefs
d’accusation basés sur les travaux de recherche exhaustive, les
témoignages, l’analyse des matériaux du système judiciaire turc
et les rapports des organisations des droits de l’homme.

Les avocats Britta Eder et Dr. Heinz-Jurgen Schneider ont déposé
cette plainte au nom des parents des victimes de crimes de guerre.

Parmi les plaignants figurent l’association MAF-DAD, l’écrivain Doris
Gercke (Bella Block), professeur du droit international Norman Paech,
le député Harald Weinberg (Die Linke), Dr. med. Gisela Penteker
(IPPNW), le membre du conseil municipal de Nuremberg, Marion Padoue,
et sociologue Martin Dolzer.

Au lendemain du dépôt de pleine, une conférence de presse a été
organisée le 1e novembre a Berlin par les plaignants.

” Les document que nous détenons et les analyses scientifiques
effectuées prouvent l’utilisation des armes chimiques et les
exécutions extrajudiciaires ” ont affirmé les avocats, demandant
l’arrestation des responsables turcs lors de leurs voyages en
Allemagne.

Hormis Erdogan, les ministres de la Défense, Ismet Yilmaz, Sabahattin
Cakmakoglu et Vecdi Gonul, ainsi que quatre anciens chefs d’état major
turcs, Hilmi Ozkok, YaÅ~_ar Buyukanit, Ilker Basbug, Isik Kosaner et
le nouveau chef Nejdet Ozel.

Parmi les accusations, les plaignants citent l’exécution d’un
combattant du PKK en 2005 après avoir été capturé vivant et sans
arme, la mutilation du corps d’une autre guérilla le 21 juin 2010 a
Gumushane, la mort de Ceylan Onkol, jeune fille kurde âgée de 14 ans,
suite a un tir de mortier le 28 septembre 2009, le bombardement du 21
aout 211 dans le nord d’Irak par l’aviation turque tuant sept civils
dont quatre enfants, l’exécution de Ahmet Kaymaz et son fils Ugur,
âgé de 12 ans, devant leur domicile a Kiziltepe, la mort de huit
combattants du PKK a Cukurca par des armes chimiques en septembre 2009.

www.collectifvan.org

Les Verdicts En Appel Et En Cassation Contre Le Quotidien Haykakan J

LES VERDICTS EN APPEL ET EN CASSATION CONTRE LE QUOTIDIEN HAYKAKAN JAMANAK
Stephane ©armenews.com

armenews.com
jeudi 3 novembre 2011

ARMENIE

Les verdicts en appel et en cassation contre le quotidien Haykakan
Jamanak ayant ete confirmes, le Service de l’execution des actes
juridiques a bloque les biens et les comptes du quotidien, qui sera
oblige de payer une somme de plus de 6 millions de drams (environ
11 500 euros) a trois deputes /hommes d’affaires Samvel Alexanian,
Ruben Hayrapetian et Levon Sarkissian, victimes de diffamation
(article paru dans ce quotidien le 14 octobre 2010, selon lequel
ces personnes seraient impliquees dans une affaire criminelle
). Conformement au verdict de la Cour, Haykakan Jamanak doit egalement
publier a sa une, un texte de dementi, ce que le quotidien a fait
dans son edition d’hier. La presse souligne que la multiplication
de plainte en justice contre les quotidiens a conduit l’Ombudsman
a saisir la Cour constitutionnelle pour demander la revision de la
Constitution. Les quotidiens rappellent egalement que l’Ombudsman est
l’un des initiateurs de ce projet de loi, initialement concu pour
depenaliser ces affaires, mais qui est devenu ” un outil financier
contre la liberte d’expression “.

Ambassade de France en Armenie

Service de presse

La Caisse D’Epargne Soutient L’Association A.R.A.M

LA CAISSE D’EPARGNE SOUTIENT L’ASSOCIATION A.R.A.M
Jean Eckian ©armenews.com

armenews.com
jeudi 3 novembre 2011

Une cinquantaine d’invites se sont retrouves le jeudi 22 septembre
2011 dans les locaux de l’Association pour la Recherche et l’Archivage
de la Memoire Armenienne, pour la remise d’un don philanthropique de
2.500 euros par la Caisse d’Epargne. La banque etait representee par
Jack Elbaz, president de la Societe Locale d’Epargne Grand Centre,
Nicolas Aharonian directeur commercial regional et Claude Keusseyan
responsable Caisse d’Epargne Marseille La Rose.

Une ceremonie conviviale a laquelle avaient pris part la deputee des
Bouches-du-Rhône Sylvie Andrieux, le maire de secteur Garo Hovsepian
et Georges Ginoux, representant le Conseiller general Felix Weygand.

Dans sa prise de parole, Jacques Elbaz a temoigne de son estime envers
la communaute armenienne et l’association, qui, par son travail sur la
transmission de la memoire reste fidèle aux valeurs de sa cilisation
tri-millenaire.

Des critères qui ont retenu l’attention de la Caisse d’Epargne, qui,
depuis sa fondation en 2.000 a verse 7 millions d’euros a divers
projets regionaux.

Jacques Ouloussian, president de l’association A.R.A.M. a quant a lui
remercie chaleureusement les representants de la Caisse d’Epargne qui
contribue, par ce don, a soutenir la première campagne de numerisation
de 30.000 pages du fonds documentaire, documents qui seront mis en
ligne sur le site d’ici la fin de l’annee.

Le president a ensuite rendu un hommage appuye a Garbis Artin,
fondateur d’ARAM, de retour parmi ses amis après une trop longue
convalescence. Un sentiment partage par Garo Hovsepian qui a egalement
souligne le rôle non seulement economique mais aussi social et culturel
que tient la Caisse d’Epargne a travers ce type d’action.

Enfin, Nicolas Aharonian clôtura les interventions sur une note
d’intense emotion lorsqu’il lu a l’assistance une citation de
l’ecrivain armeno-americain William Saroyan qui evoque les capacites
de survie et de resurrection du peuple armenien, en depit des aleas
douloureux de sa très longue histoire.

www.webaram.com

Ils Soutiennent Le Phonethon 2011

ILS SOUTIENNENT LE PHONETHON 2011
Jean Eckian ©armenews.com

armenews.com
jeudi 3 novembre 2011

FONDS ARMENIEN

Pour cette 11ème edition du Phonethon, exceptionnelle mobilisation des
artistes francais d’origine armenienne. Devant les besoins criants de
l’Armenie et de l’Artsakh, tandis que l’humanite traverse une crise
sans precedent, nos representants les plus mediatises ont tenu a
apporter leur soutient a l’action du Fonds Armenien de France.

La vocation du Fonds Armenien est de construire des infrastructures
indispensables au developpement socio-economique de l’Armenie et
du Karabagh.

En 15 ans, des centaines de projets ont ainsi ete realises pour
200 millions de dollars (routes et ponts, reseaux d’adduction
d’eau, lignes electriques, habitations, etablissements scolaires,
dispensaires, hôpitaux,…) soit l’equivalent de 400 millions en
dollars de 2009. Les projets du Fonds Armenien sont realises par des
entreprises locales et visent aussi par ce biais a creer des emplois.

Le Phonethon est l’une des plus importantes operations humanitaires
en France au profit de l’Armenie et du Karabagh ;

Chaque annee, durant 4 jours, plus de 600 benevoles se relaient pour
contacter par telephone 50 000 familles et entreprises francaises.

L’annee dernière, les donateurs ont permis de rassembler plus d’1
million d’euros.

Le Fonds Armenien de France dispose d’un fichier d’environ 55.000
familles et entreprises dont 48.000 avec telephone. Sur ce total
25.000 familles et entreprises sont joints chaque annee par telephone.

5 centres d’appels : Paris, Lyon, Marseille, Toulouse et Nice

Le Fonds Armenien de France est une association humanitaire unitaire
et apolitique.

Cette annee, le celèbre animateur de television Michel Drucker est
le parrain de l’edition 2011.

Rendez-vous le 6 novembre, a partir de 17 h, eglise armenienne de
Paris, rue Jean Goujon, pour la presentation des objectifs du Fonds
Armenien. Avec la participation de CSOE, DA-connexion, UGAB Jeunes
et Xpath Images et Solidarite.

Ils soutiennent l’action du Phonethon 2011 Vincent Baguian Patrick
Fiori Robert Guediguian Pascal Legitimus Mathieu Madenian Andre
Manoukian Jacky Nercessian Armen Petrossian Helène Segara Charles
Villeneuve Faire un don

Suivre les dons

Renseignements : 01 48 83 51 06

BAKU: EU Admission Remains A Strategic Objective For The Turkish Rep

EU ADMISSION REMAINS A STRATEGIC OBJECTIVE FOR THE TURKISH REPUBLIC

news.am, Azerbaijan
Nov 2 2011

News.Az interviews Marina Vorotnyuk, research fellow of the Center
for International Studies of Odessa National University. Turkey has
lately assumed the role of leader of Islamic countries in the region
coming up with a number of peacekeeping initiatives. How successful
is this mission?

Turkey has actually intensified efforts in non-Western line of its
foreign policy seeking to improve relations with Muslim countries.

Turkey positions itself as a natural ~Smodel~T of how a country with
Muslim population develops secular democracy and market economy.

Ankara saw a special opportunity to renew its image as a model in
events of the “Arab Spring” in 2011. In wake of these events, it
particularly intensified dialogue with the Arab East, and it should be
noted that Turkey is indeed perceived as a model by certain segments
of the population of Muslim countries, including Turkic-speaking
nations. In general, it is very positive.

However, not everyone is happy at Turkey~Rs leadership ambitions and
it is doubtful that the forces that acceded to the power in Egypt,
Tunisia and Libya will follow Turkey~Rs path of development. The
question is to what degree Turkish model may be applicable in the
context of democratization of Arab countries. After all, there are
some doubts that the Turkish experience can be imposed on political
processes in these countries.

There seems to be less talk about EU admission in Turkey as of late.
Is Turkey really fed up with remarks by separate European leaders
pointing to reluctance to accept Turkey to a single European family?

EU admission remains a strategic objective for the Turkish Republic.
Wide-ranging reforms are still under way in all spheres of life
of Turkish society. And a special annual report on the progress
made by Turkey, developed by the EU institutions of the Union,
clearly indicates that there is a significant progress in terms of
the Europeanization of society. However, significant problems still
persist.

And despite the harsh statements by some European leaders and remote
prospects of Turkey~Rs EU membership, Turkey still continues to link
its future with the EU. Turkey believes this is not inconsistent at all
with its ambitions to achieve a regional and even global leadership,
‘new’ relations with the Arab East, Africa and Latin America –
previously “forgotten” regions in Turkey’s foreign policy.

So, I believe it is premature and even groundless to say that the West,
Europe, in particular, has ~Slost~T Turkey. I believe the apocalyptic
scenarios that Turkey experiences religious revival and becomes ~Sa
second Iran~T are equally groundless.

Self-identification with the West is part of the Turkish mentality,
essential characteristic of the Turkish nation who lives in harmony
with other forms of identity – the Middle East, Balkans, etc.

What are your comments on Turkey-Russian rapprochement that we have
witnessed lately? Is this about economy only?

Russian-Turkish rapprochement, of course, is based on pragmatism,
but this not just about economy.

At the time, these relations experienced evolution partly because
Ankara~Rs plans to become a regional leader required it to ensure
rather predictable and stable atmosphere around it. And stable
relations with Russia were important precisely in this plane.

One Turkish scholar, in my view, has rightly described Russian-Turkish
relations as “managed rivalry” in which the parties can even work out
common positions on a number of issues, which does not eliminate their
competitive nature. However, this approach has its own “reefs.” It
seems that current Russian political elite is not quite aware of the
nature of ongoing transformations in Turkey. And this alliance is
more of tactical nature rather than strategic and long-term.

What are chances of Armenia-Turkey normalization?

Unfortunately, the prospects of Turkey~Rs “policy of no problems with
neighbors”, part of which was to normalize relations with Armenia,
is rather vague because of certain reasons. As of October 2011, Turkey
has not succeeded to reduce the existing conflicts to “zero.” On top
of all, new contradictions have appeared.

Thus, Turkey found itself surrounded by the perimeter of countries
contradictions with which affect its regional policy. They are Armenia,
Syria, Iran, Israel, Cyprus and Greece. In my opinion, the idea that
the Turkish-Armenian normalization is possible in isolation from
the issue of Nagorno-Karabakh was doomed to failure from the very
start. As it was expected, the Nagorno-Karabakh conflict inevitably
had an impact on Turkish-Armenian dialogue.

Shortly after the Georgia-Russia war, Turkey came up with several
initiatives to consolidate stability in the South Caucasus. But,
as it was expected, Armenia opposed Turkey’s mediation in resolving
the Karabakh conflict. Nevertheless, what are Ankara chances for
diplomatic maneuvers in this region?

It should be admitted that these opportunities are fairly limited. The
idea to create Caucasus Stability Platform, which would include
Armenia, Azerbaijan, Georgia, Russia and Turkey, is, unfortunately,
only speculative construction, absolutely unattainable in practice
because of the regional realities at the current stage. In my opinion,
possible Turkish mediation in the Karabakh conflict does not meet
the requirements for this kind of interaction when the mediator is
expected by both conflicting parties to be neutral and impartial.